Marius, Arthur Soustre

1828 - 1897

Informations générales
  • Né le 1er septembre 1828 à Digne (Basses-Alpes - France)
  • Décédé le 16 avril 1897 à Digne (Basses-Alpes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 5 février 1885
Département
Basses-Alpes
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 25 janvier 1885 au 6 janvier 1894
Sénateur
du 7 janvier 1894 au 16 avril 1897

Biographies

Député de 1881 à 1885, et sénateur, né à Digne (Basses-Alpes) le 1er septembre 1828, propriétaire, il manifesta sous le gouvernement de juillet des opinions républicaines, qui le firent proscrire au coup d'Etat de décembre 1851.

Il rentra en France après l'amnistie de 1859, et, le 21 août 1881, se présenta à la députation dans l'arrondissement de Digne, avec le programme de l'Union républicaine. Elu député par 7,501 voix (10,387 votants, 14,164 inscrits), contre 2,733 à M. Proal, radical. Il prit place dans la majorité opportuniste, et vota pour les crédits du Tonkin, contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat, pour les lois scolaires.

Elu, au renouvellement triennal du 25 janvier 1885, sénateur des Basses-Alpes par 356 voix sur 439 votants, M. Soustre a siégé silencieusement dans la majorité républicaine de la Chambre haute ; en dernier lieu, il s'est prononcé

- pour le rétablissement du scrutin uninominal (13 février 1889),
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.


Né le 1er septembre 1828 à Digne (Basses-Alpes), mort le 16 avril 1897 à Digne.

Député des Basses-Alpes de 1881 à 1885.

Sénateur des Basses-Alpes de 1885 à 1897.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 339.)

Marius Soustre siégea au Sénat sur les bancs de la gauche républicaine. Il s'associa à toutes les mesures demandées pour la défense de la République.

Il fut réélu le 7 janvier 1894, au premier tour, par 245 voix sur 421 votants. Il mourut subitement à Digne le 16 avril 1897, à l'âge de 69 ans.