Frédéric, Gustave Pelisse

1853 - 1939

Informations générales
  • Né le 12 février 1853 à Saint-chély-d'apcher (Lozère - France)
  • Décédé le 27 mars 1939 à Saint-chély-d'apcher (Lozère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 février 1881 au 23 juillet 1881
Département
Lozère
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Lozère
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 14 février 1886 au 14 octobre 1889
Département
Lozère
Groupe
Union républicaine

Biographies

Député de 1881 à 1885, et de 1886 à 1889, né à Saint-Chély-d'Apcher (Lozère) le 12 février 1853, il étudia le droit et se fit recevoir docteur.

Sous-préfet de Florac (1877), il donna sa démission en 1880, et se présenta, le 20 février 1881, comme candidat à la Chambre des députés dans la circonscription de Marvejols, dont le siège était devenu vacant par suite du décès de M. de Chambrun.

Elu par 6,636 voix (11,064 votants, 14,124 inscrits), contre 4,416 à M. Brun de Villeret, il prit place à gauche, mais vit son élection invalidée le 23 juillet, comme ayant eu lieu avant l'expiration du délai imposé par la loi à tout fonctionnaire de l'ordre administratif qui aspire à la députation.

M. Pelisse se représenta le 21 août 1881: il fut alors confirmé dans son mandat par 8,071 voix (9,552 votants, 15,476 inscrits). Il siégea à l'union républicaine, et vota avec la majorité opportuniste pour les ministères Gambetta et J. Ferry, contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat, pour les crédits de l'expédition du Tonkin.

Aux élections du 4 octobre 1885, porté sur la liste républicaine de la Lozère, il échoua avec 8,248 voix (31,382 votants). Mais cette élection fut invalidée et, de nouveau candidat le 14 février 1886, M. Pelisse l'emporta définitivement, le 1er de la liste républicaine, par 16,543 voix (31,621 votants, 38,636 inscrits). Il reprit sa place dans la majorité; il s'est prononcé, dans la dernière session,

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.

Il a été nommé, le 25 novembre 1890, conseiller de préfecture de la Seine.


Né le 12 février 1853 à Saint-Chély d'Apcher (Lozère), mort le 27 mars 1939 à Saint-Chély d'Apcher.

Député de la Lozère de 1881 à 1885 et de 1886 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUSGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p.568.)

Bien que favorable au rétablissement du scrutin d'arrondissement, Gustave Pélisse ne se représenta pas au renouvellement de 1889. Abandonnant la politique, il se fit nommer, l'année suivante, conseiller de préfecture de la Seine. Entré dans la magistrature, il termine cette carrière comme conseiller honoraire à la Cour d'Appel de Paris. Il mourut à Saint-Chély d'Apcher le 27 mars 1939, à l'âge de 86 ans. Il était chevalier de la Légion d'honneur.