Jean-Baptiste, Théodore Plantié

1817 - 1889

Informations générales
  • Né le 20 octobre 1817 à Bayonne (Basses-Pyrénées - France)
  • Décédé le 11 décembre 1889 à Bayonne (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 16 mai 1885
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 26 avril 1885 au 11 décembre 1889

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1881 à 1885, sénateur de 1885 à 1889, né à Bayonne (Basses-Pyrénées) le 20 octobre 1817, de Nicolas Plantié, commis négociant, et de Marie Prospérine Lordon, mort à Bayonne le 11 décembre 1889, il manifesta des opinions républicaines sous l'Empire, et fut nommé, au 4 septembre 1870, sous-préfet de Bayonne.

Il exerça ces fonctions jusqu'au 27 octobre suivant. Lieutenant-colonel de la garde nationale, il devint maire de Bayonne en 1876, et se présenta la même année aux élections législatives dans l'arrondissement de Bayonne: il n'obtint que 6,138 voix contre 8,545 à l'élu conservateur, M. Lubat.

De nouveau candidat républicain, le 21 août 1881, dans la 1re circonscription de l'arrondissement, il fut élu cette fois par 4,223 voix (7,670 votants, 11,140 inscrits), contre 3,409 à M. Laborde-Noguez; il prit place à gauche, appartint à la majorité, et vota pour les ministères Gambetta et Ferry, et pour les crédits de l'expédition du Tonkin.

Le 26 avril 1885, il fut élu sénateur des Basses-Pyrénées par 579 voix (1,011 votants), contre 431 au général Bourbaki, en remplacement de M. Renaud décédé. Il suivit la même ligne politique que précédemment, vota constamment avec la majorité gouvernementale,

- pour les cabinets opportunistes,
- pour l'expulsion des princes,
- pour la nouvelle loi militaire,

et, en dernier lieu,

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889),
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Chevalier de la Légion d'honneur (26 juillet 1879).

Date de mise à jour: février 2018