Jean, Claude, Etienne, Edmond Perras

1835 - 1899

Informations générales
  • Né le 7 juillet 1835 à Cublize (Rhône - France)
  • Décédé le 27 avril 1899 à Cublize (Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Rhône
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Rhône
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 31 janvier 1885
Département
Rhône
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 25 janvier 1885 au 3 janvier 1891
Sénateur
du 4 janvier 1891 au 27 avril 1899

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1885, membre du Sénat, né à Cublize (Rhône) le 7 juillet 1835, riche manufacturier à Cublize, membre du conseil municipal et adjoint de cette ville sous l'Empire, il était maire de Cublize depuis 1871, quand il fut élu, le 20 février 1876, comme candidat républicain, député de la 2e circonscription de Villefranche (Rhône), par 12,526 voix (18,606 votants, 24,248 inscrits), contre 3,690 voix à M. de Saint-Victor, ancien représentant, et 2,342 à M. Vernhette.

Il prit place à la gauche modérée et fut des 363 députés qui refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie.

Révoqué de ses fonctions de maire le 13 septembre 1877, il fut réélu député, après la dissolution de la Chambre, le 14 octobre 1877, par 12,841 voix (19,901 votants, 24,408 inscrits), contre 6,960 à M. de Saint-Victor, soutint la politique scolaire et coloniale du gouvernement, et vit son mandat renouvelé, sur un programme républicain et protectionniste, le 21 août 1881, par 7,965 voix (15,731 votants, 25,289 inscrits), contre 5,817 à M. Delage.

Il parla (janvier 1884) sur les incompatibilités parlementaires, et fit étendre aux sénateurs les mêmes exceptions qu'aux députés. Avant la fin de la législature, il se présenta comme candidat au Sénat dans son département, le 25 janvier 1885, pour remplacer M. Vallier décédé, et fut élu par 441 voix (729 votants).

Il s'assit à la gauche de la Chambre haute, continua d'appuyer de ses votes la politique des ministres au pouvoir, vota l'expulsion des princes, se prononça, en dernier lieu,

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement,
- pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger,
- et s'abstint sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse.

Date de mise à jour: décembre 2017