Fernand, Clovis, Ludovic de Perrochel

1843 - 1881

Informations générales
  • Né le 20 mai 1843 à Grandchamps (Sarthe - France)
  • Décédé le 8 décembre 1881 à Menton (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Sarthe
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Sarthe
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 8 décembre 1881
Département
Sarthe
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1881, né à Grandchamp (Sarthe) le 20 mai 1843, mort à Menton (Alpes-Maritimes) le 8 décembre 1881, propriétaire et maire de Grandchamp, conseiller général de la Sarthe pour le canton de Saint-Paterne depuis 1874, il fut élu, le 20 février 1876, député de la 2e circonscription de Mamers, par 7,480 voix (13,983 votants, 16,937 inscrits), contre 3,643 à M. de Saint-Albin et 2,780 à M. Gaston Galpin.

Il prit place à la droite légitimiste et vota l'ordre du jour de confiance demandé par le ministère de Broglie (juin 1877).

Réélu, le 14 octobre 1877, comme candidat du cabinet du 16 mai, par 10,171 voix (13,793 votants, 17,205 inscrits), contre 2,770 à M. de Saint-Albin, 360 à M. de Beaumont et 305 à M. Grollier, il soutint le ministère Fourtou-de Broglie dans ses essais de résistance, combattit de ses votes la politique des cabinets républicains qui lui succédèrent, attaqua (juin 1880) le budget des affaires étrangères, en accusant le ministre, M. de Freycinet, de désorganiser les services, et de protéger au dehors les missionnaires qu'il persécutait en France, et vit son mandat renouvelé, le 21 août 1881, par 8,660 voix (13,306 votants, 16,415 inscrits), contre 4,555 à M. de Saint-Albin.

Décédé en décembre suivant, il fut remplacé, le 12 février 1882, par M. Caillard d'Aillières.