Ernest, Henri, Bernard Blachère

1837 - 1904

Informations générales
  • Né le 3 mai 1837 à Largentière (Ardèche - France)
  • Décédé le 11 mars 1904 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Ardèche
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Ardèche
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 15 décembre 1885
Département
Ardèche
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Ardèche

Biographies

Député de 1876 à 1881 et en 1885, né à Largentière (Ardèche), le 3 mai 1837, est le petit-fils du conventionnel Garilhe ( V. ce nom) et le gendre de M. Tailhand, ancien ministre.

Après avoir terminé ses études au collège Stanislas, M. Blachère entra à l'Ecole de Saint-Cyr et servit quelque temps dans l'armée comme sous-lieutenant au 87e régiment de ligne. En 1859, il donna sa démission pour des raisons de santé et s'occupa d'archéologie. Il fit partie de l'Ecole des hautes études fondée par M. Duruy, et publia divers travaux sur l'archéologie orientale, ainsi qu'un Essai sur la légende de Mélusine. Pendant la guerre il commanda le bataillon des mobilisés de l'Ardèche, devint, en 1871, conseiller général de ce département et maire de Largentière, et se livra à une active propagande conservatrice.

Le 20 février 1876, M. Blachère fut élu député de la 1re circonscription de Largentière par 7,488 voix (11,553 votants et 15,771 inscrits), contre 4,132 à M. Odilon Barrot, républicain. Membre du groupe bonapartiste de la Chambre, il fit partie de la minorité qui soutint l'acte du Seize-Mai, et, candidat officiel du gouvernement, le 14 octobre 1877, fut réélu par 8,492 voix contre 4,253 à M. Jules Roche, sur 12,863 votants et 15,869 inscrits. Il reprit sa place à la droite et mena à la Chambre une vive campagne contre le gouvernement républicain, dans un grand nombre de discussions.

Le 21 juin 1879, il demanda que la séance fût levée à l'occasion de la mort du « prince Louis-Napoléon ». Il se prononça :

- le 20 janvier 1879, contre l'ordre du jour de confiance accordé au ministère Dufaure,
- le 30 janvier, au Congrès, contre l'élection de M. Grévy à la présidence de la République,
- le 21 février, contre l'amnistie,
- le 16 mars 1880, contre l'application des lois existantes aux congrégations,
- le 8 février 1881, contre le divorce.

Il ne fit pas partie de la Chambre de 1881, ayant échoué aux élections du 21 août, dans sa circonscription, avec 5,173 voix contre 6,527 données à l'élu républicain, M. Vielfaure, et ne revint à la Chambre qu'après les élections du 4 octobre 1885, ayant obtenu, sur la liste conservatrice de l'Ardèche, 45,442 voix sur 88,137 votants et 111,845 inscrits. Son séjour au Parlement fut de courte durée; invalidé, avec ses compagnons de liste, il se présenta de nouveau, le 14 février 1886, devant ses électeurs, qui lui donnèrent cette fois 45,166 voix seulement, tandis que le moins favorisé de la liste républicaine, M. Saint Prix, fut élu avec 47,193 suffrages.

Date de mise à jour: novembre 2017


Né le 3 mai 1837 à Largentière (Ardèche), mort le 11 mars 1904 à Paris.

Député de l'Ardèche de 1876 à 1881, en 1885 et de 1889 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 333).

Il fut néanmoins réélu député de Largentière aux élections générales du 22 septembre 1889, au premier tour de scrutin, siégea à la Commission des douanes, déposa deux propositions de loi tendant à indemniser les victimes d'inondations et d'orages dans l'Ardèche (1890 et 1892) et participa en 1890 au débat tendant à accorder des secours aux inondés du Midi.

Il ne se représenta pas aux élections générales de 1893 et fut remplacé dans sa circonscription par Odilon Barrot. Il renonçait à la vie politique pour reprendre ses travaux d'archéologie.

Il mourut à Paris le 11 mars 1904. On lui a attribué plusieurs ouvrages que l'on n'a pu retrouver.