Albert Castelnau

1823 - 1877

Informations générales
  • Né le 25 septembre 1823 à Montpellier (Hérault - France)
  • Décédé le 6 octobre 1877 à Montpellier (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 2 juillet 1871 au 7 mars 1876
Département
Hérault
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 6 octobre 1877
Département
Hérault
Groupe
Union républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, député de 1876 à 1877, né à Montpellier (Hérault), le 25 septembre 1823, mort à Montpellier, le 6 octobre 1877, il était un des plus riches propriétaires de son département.

Appartenant à l'opinion républicaine radicale, il rédigeait à Montpellier une feuille démocratique de nuance avancée, la Liberté de l'Hérault, lors de son élection (2 juillet 1871) comme représentant de ce département à l'Assemblée nationale, par 50 589 voix (90 104 votants, 140 493 inscrits), en remplacement de Dufaure, qui avait opté pour un autre département.

Il avait déjà été candidat aux élections générales du 8 février, et avait réuni alors 38 668 voix contre 49 404 accordées au dernier élu de la liste conservatrice, M. de Rodez-Bénavent. Bientôt après (8 octobre), il fut élu aussi conseiller général pour le 1er canton de Montpellier. Il fit partie, à l'Assemblée, du groupe de l'Union républicaine, et vota :
- pour le retour à Paris,
- contre le pouvoir constituant,
- contre la démission de Thiers au 24 mai,
- pour la dissolution,
- contre le septennat,
- contre l'état de siège,
- contre la loi des maires,
- et contre le ministère de Broglie.

Il adopta l'ensemble des lois constitutionnelles.

Après la législature, M. A. Castelnau se représenta, avec succès, dans la 1re circonscription de Montpellier ; il fut nommé par 12 506 voix (19 388 votants, 24 700 inscrits), siégea, jusqu'à la dissolution, dans la majorité républicaine, vota avec elle :
- pour l'amnistie,
- pour les projets de loi nouveaux sur la collation des grades et sur l'élection des maires.

Il fut des 363.

Il mourut avant le 14 octobre 1877, pendant la période électorale.