Louis, Charles, Thomas Savoye

1836 - 1918

Informations générales
  • Né le 7 avril 1836 à Saint-valéry-en-caux (Seine-Inférieure - France)
  • Décédé le 7 février 1918 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Appel au peuple

Biographies

Représentant en 1871, député de 1876 à 1881, né à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Inférieure) le 7 avril 1836, fils du maire de Saint-Valéry, il fit son droit, fut reçu avocat, et entra comme auditeur au Conseil d'Etat.

Attaché au ministère de l'Intérieur en 1863, chef du cabinet de M. Forcade de la Roquette en 1868, et maître des requêtes au conseil d'Etat en 1870, il rentra dans la vie privée à la révolution du 4 septembre.

Elu, le 8 février 1871, représentant de la Seine-Inférieure à l'Assemblée nationale, le 10e sur 16, par 77 560 voix (120 899 votants, 203 718 inscrits), il vota le plus souvent, sans y être inscrit, avec le groupe de l'Appel au peuple, demanda que l'Assemblée mît fin à « un provisoire énervant » par une consultation directe du pays, et se prononça :

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Conseiller général du canton de Saint-Valéry-en-Caux le 8 octobre 1871, il fut réélu, le 20 février 1876, député de la 2e circonscription d'Yvetot, par 8 412 voix (10 834 votants, 15 241 inscrits), contre 1,233 à M. Grimaud. Il reprit place au groupe bonapartiste, soutint, au 16 mai, le ministère de Broglie contre les 363.

Il fut encore réélu, le 14 octobre 1877, par 8 905 voix (12 310 votants, 15 004 inscrits), contre 3 311 à M. Caubert. Il continua de combattre, dans les rangs de la minorité, la politique scolaire et coloniale du gouvernement, attaqua (mai 1880) le projet Loustalot sur l'augmentation du nombre des conseillers généraux, et ne se représenta pas aux élections de 1881.


Né le 7 avril 1836 à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Inférieure), mort le 7 février 1918 à Paris.

Représentant de la Seine-Inférieure de 1871 à 1876.

Député de la Seine-Inférieure de 1876 à 1881.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 280.)

Louis Savoye ne fit plus acte de candidature depuis les élections de 1881 auxquelles il ne se représenta pas. Il se consacra dès lors au Conseil général de la Seine-Inférieure où il était entré en 1870 et auquel il appartint plus de trente ans ; il en fut le vice-président de 1881 à 1889. Il s'y occupa principalement de questions de voirie et de législation vicinale. Il siégea en outre au Conseil supérieur des prisons, à la commission extra-parlementaire de la marine marchande, à la commission consultative de l'Institution nationale des sourds-muets à Paris. Il était aussi administrateur de la Compagnie d'assurance « Le Phénix » et des Mines et forges de Commentry-Fourchambault et Decazeville.

Il employa les loisirs que lui laissaient toutes ces charges à rédiger des études locales et des notes historiques, dont les Etudes historiques sur le Pays de Caux, parues en 1922 après sa mort.

Il mourut en effet le 7 février 1918 à Paris à l'âge de 82 ans.

Il était chevalier de la Légion d'honneur depuis 1865.