François, Marc Godissart

1825 - 1882

Informations générales
  • Né le 25 avril 1825 à Fort-royal (Martinique - France)
  • Décédé le 26 juin 1882 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 9 août 1874 au 7 mars 1876
Département
Martinique
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 5 mars 1876 au 25 juin 1877
Département
Martinique
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 28 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Martinique
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1874, député de 1876 à 1881, né à Fort-Royal (Martinique) le 25 avril 1825, mort à Paris le 26 juin 1882, il possédait à la Martinique d'importantes propriétés; il y exerça quelque temps la profession de notaire.

Membre et président du conseil général de la colonie, M. Godissart fut élu, lorsque ce conseil fut dissous, et par protestation contre cette mesure, le 9 août 1874, par 6,208 voix (6,322 votants, 35,463 inscrits) représentant de la Martinique à l'Assemblée nationale, en remplacement de M. Pory-Papy, décédé. M. Godissart prit place à gauche et s'associa aux derniers votes des républicains, notamment pour la constitution de 1875 et contre la loi sur l'enseignement supérieur.

Réélu député de la Martinique, le 2 avril 1876, par 4,667 voix (8,871 votants, 34,946 inscrits), contre 4,199 à M. Pierre-Alype, il suivit la même ligne politique que précédemment, fut des 363, et obtint encore sa réélection, le 25 novembre 1877, après la dissolution de la Chambre, par 4,851 voix (4,911 votants, 37,510 inscrits).

M. Godissart vota, dans la législature, avec la majorité opportuniste : pour les ministères Dufaure et J. Ferry, pour l'article 7, pour l'invalidation de l'élection Blanqui, pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, etc. Il ne fut pas réélu en 1881.