Antoine, Georges, François de Chabaud-Latour

1769 - 1832

Informations générales
  • Né le 15 mars 1769 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 19 juillet 1832 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 11 avril 1797 au 26 décembre 1799
Département
Gard
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 6 janvier 1813 au 4 juin 1814
Département
Gard
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Gard
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 26 octobre 1818 au 17 août 1822
Département
Gard
Groupe
Opposition modérée
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 23 janvier 1825 au 5 novembre 1827
Département
Gard
Groupe
Opposition modérée
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 17 janvier 1831 au 31 mai 1831
Département
Gard
Groupe
Opposition modérée

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, membre du Tribunat, du Corps législatif de 1813 à 1815, député de 1818 à 1822, de 1825 à 1827, et en 1831, né à Paris (Généralité de Paris, France), le 15 mars 1769, mort à Paris le 19 juillet 1832, d'une famille protestante originaire de Nîmes, il entra, en 1788, comme lieutenant en second dans l'arme du génie, et passa, l'année suivante, dans le régiment de Rohan-infanterie. Partisan de la Révolution, il commanda, en 1791, une légion de la garde nationale de Nîmes; afin de seconder le mouvement fédéraliste, il se mit à la tête d'un corps de volontaires, fut arrêté, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Nîmes, et, sur le point de monter à l'échafaud, put s'évader sous les habits de sa femme qui avait obtenu de le voir dans sa prison.

Rentré en France après la chute de Robespierre, il vivait dans la retraite, lorsque le département du Gard l'élut au Conseil des Cinq-Cents, le 22 germinal an V, par 147 voix. Il s'associa au coup d'Etat de brumaire, fut nommé, le lendemain, membre de la commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution, entra au Tribunat le 4 nivôse an VIII, y vota l'établissement de l'Empire, et fut décoré de la Légion d'honneur le 4 frimaire an XII.

Après la suppression du Tribunat (1807), l'empereur le créa chevalier de l'Empire (11 août 1808), et le Sénat conservateur le choisit comme député du Gard au Corps législatif, le 6 janvier 1813.

À la première Restauration, membre de la commission de préparation de la Charte, il s'opposa à l'expulsion des députés des pays enlevés à la France par le traité de Paris, parla contre la censure, contre l'importation des fers étrangers, et contre l'exportation des laines.

Il fut promu officier de la Légion d'honneur le 9 janvier 1815, se retira à Nîmes pendant les Cent-Jours, protégea ses coreligionnaires contre les mouvements qui suivirent dans le midi la seconde Restauration, fut créé baron par Louis XVIII le 22 novembre 1817, et rentra à la Chambre, le 26 octobre 1818, élu dans le collège de département du Gard par 949 voix sur 1383 votants et 1565 inscrits. Il s'y prononça contre les lois d'exception, contre la nouvelle loi électorale, et contre l'impunité pour les crimes politiques qui venaient d'ensanglanter le Midi.

Réélu dans le 2e arrondissement électoral du Gard (Saint-Hippolyte), le 23 janvier 1825, par 176 voix sur 194 votants et 369 inscrits, en remplacement de M. le comte de Vignole, décédé, il continua à siéger dans l'opposition modérée, et défendit en toute occasion les libertés garanties par la Charte.

Le 17 janvier 1831, les électeurs du 3e collège électoral du Gard (Uzès), l'envoyèrent à la Chambre, par 113 voix sur 118 votants et 279 inscrits, en remplacement de M. le duc d'Uzès, démissionnaire.

Date de mise à jour: novembre 2013