Paul Morin

1818 - 1879

Informations générales
  • Né le 12 septembre 1818 à Romorantin (Loir-et-Cher - France)
  • Décédé le 23 janvier 1879 à Nanterre (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 2 juillet 1871 au 7 mars 1876
Département
Seine
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 15 décembre 1875 au 23 janvier 1879

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1872, sénateur de 1875 à 1879, né à Romorantin (Loir-et-Cher) le 12 septembre 1818, mort à Nanterre (Seine) le 23 janvier 1879, ancien préparateur de chimie au Conservatoire des arts-et-métiers, il se lia avec M. Sainte-Claire Deville, et créa, sur les conseils de ce savant, une importante usine à Nanterre, pour la fabrication industrielle du bronze d'aluminium.

En 1848, il fut commissaire de la République à Nanterre, ne se rallia pas au second Empire, et, après le 4 septembre 1870, devint maire de sa commune (Nanterre).

Porté, aux élections complémentaires du 2 juillet 1871, dans la Seine, sur la liste modérée de l'Union parisienne et de l'Union de la presse républicaine, M. Morin fut élu représentant de la Seine, le 9e sur 21, par 115,537 voix (290,823 votants, 458,774 inscrits). Il siégea à gauche, fit partie de la commission de permanence (août 1872), réclama une indemnité pour les cultivateurs qui avaient reçu l'ordre de brûler leurs récoltes en 1870, et vota:

- contre la pétition des évêques,
- contre le pouvoir constituant,
- contre le service de trois ans,
- contre la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- pour les lois constitutionnelles.

Il prit aussi une part active aux discussions d'affaires et présenta une proposition tendant à autoriser l'extension des associations syndicales en vue de venir en aide à l'agriculture.

Elu, le 15 décembre 1875, par l'Assemblée nationale, sénateur inamovible, le 59e sur 75, avec 339 voix (676 votants), il se fit inscrire à la gauche républicaine, vota contre la dissolution de la Chambre demandée, le 23 juin 1877, par le ministère de Broglie, et soutint la politique des ministères républicains.