Pierre, Alexandre Panon Desbassayns de Richemont

1833 - 1912

Informations générales
  • Né le 29 janvier 1833 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 11 novembre 1912 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 28 mai 1871 au 7 mars 1876
Département
Etablissements français de l’Inde
Groupe
Centre droit

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 26 mars 1876 au 7 janvier 1882

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871 et sénateur de 1876 à 1882, neveu de Paul Panon, baron Desbassayns de Richemont (1809-1875), député 1852 à 1859 et sénateur, Pierre Alexandre Panon, vicomte Desbassayns de Richemont, né à Paris, le 29 janvier 1833, décédé à Paris le 11 novembre 1912, s'occupa d'études archéologiques et historiques.

Il était étranger à la politique, lorsque, le 28 mai 1871, il dut à son nom et au souvenir de sa famille, d'être dans les Indes françaises, représentant à l'Assemblée nationale, avec 13 957 voix sur 29 606 votants et 47 274 inscrits. Il siégea au centre droit, fut membre des commissions d'enquête sur les événements du 4 septembre et du 18 mars, et vota :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour l'acceptation de la démission de Thiers,
- pour l'arrêté contre les enterrements civils,
- pour le septennat,
- pour le maintien de l'état de siège,
- pour le ministère de Broglie,
- contre le retour du parlement à Paris,
- contre la dissolution,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Lors de la discussion de la loi sur l'enseignement supérieur, il monta à la tribune pour défendre les idées religieuses et il se sépara de la droite qui voulait supprimer la députation coloniale, en défendant énergiquement les droits de représentation des colonies.

Aussi, le 26 mars 1876, fut-il élu sénateur par les Indes françaises, à l'unanimité de 43 votants. Il prit place à la droite de la Chambre haute, vota la dissolution de la Chambre, réclamée (1877) par le ministère de Broglie-Fourtou, et combattit les ministères républicains jusqu'au renouvellement de janvier 1882, date à laquelle les Indes françaises élurent pour sénateur M. de Freycinet.

Officier de la Légion d'honneur du 13 août 1860.

On a de lui : Archéologie chrétienne primitive (1870).