Léon, Jean, Thomas Vingtain

1828 - 1879

Informations générales
  • Né le 5 octobre 1828 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 5 juin 1879 à Marcouville (Eure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, né à Paris le 5 octobre 1828, mort au château de Marcouville (Eure) le 5 juin 1879, propriétaire et agronome, conseiller général du canton de Brézolles et président du comice agricole de Dreux, il fit de l'opposition à l'Empire, et échoua comme candidat au Corps législatif, dans la 2e circonscription d'Eure-et-Loir, le 4 juin 1863, avec 5 512 voix, contre 21 337 à l'élu, le général Lebreton, candidat du gouvernement, et 6 337 à M. Henri Bosselet ; il ne fut pas plus heureux le 24 mai 1869, avec 9 080 voix, contre 16 463 à l'élu, député sortant, le général Lebreton, et 7 608 à M. Bosselet.

Elu, le 8 février 1871, représentant d'Eure-et-Loir à l'Assemblée nationale, le 2e sur 6, par 35 673 voix (54 301 votants, 85 164 inscrits), il prit place parmi les partisans de Thiers, mais, au 24 mai, vota, avec le groupe Target, l'ordre du jour Ernoul, qui renversa le président de la République.

On attribua cette défection au peu d'attention que Thiers accordait aux élaborations constitutionnelles de M. Vingtain, qui avait en poche un grand nombre de projets de loi, parmi lesquels on peut citer la proposition d'instituer une Haute Cour permanente siégeant à Paris pour juger sans délai les délits de presse, sur quelque point de la France qu'ils aient été commis. Inscrit au centre droit, M. Vingtain vota :
- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon
- et contre les lois constitutionnelles.

Il avait échoué au conseil général en octobre 1871, et il ne fut pas plus heureux aux élections sénatoriales d'Eure-et-Loir, le 30 janvier 1876, avec 173 voix sur 487 votants, et aux élections législatives du 14 octobre 1877, dans l'arrondissement de Dreux, avec 5 962 voix contre 11 167 à l'élu, député sortant, M. Gatineau, un des 363.