Jules, Gabriel de Vinols de Montfleury

1820 - 1901

Informations générales
  • Né le 30 juin 1820 à Craponne (Haute-Loire - France)
  • Décédé le 1er avril 1901 à Le puy (Haute-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Haute-Loire
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, né à Craponne (Haute-Loire) le 30 juin 1820, d'une ancienne famille noble du Forez, et petit-fils de Caprais de Vinols qui, défenseur de Lyon contre la Convention en 1793, fut fusillé après la capitulation, comme ci-devant noble, il fut admis à Saint-Cyr en 1839; mais des considérations de famille le firent entrer dans les bureaux de son père, directeur de l'enregistrement au Puy.

Il ne poursuivit pas cette carrière, s'occupa de l'exploitation des propriétés qu'il possédait en Auvergne, devint membre du conseil de fabrique de la cathédrale du Puy, administrateur des hôpitaux, conseiller municipal en 1863, et conseiller général du canton de Craponne de 1867 à octobre 1871.

Elu, le 8 février 1871, représentant de la Haute-Loire à l'Assemblée nationale, le 5e sur 6, par 26,636 voix (48,379 votants, 84,079 inscrits), il prit place dans le groupe légitimiste et catholique, se fit inscrire à la réunion des Réservoirs, signa l'adresse des députés syllabistes au pape, et fut l'un des organisateurs du pèlerinage de Paray-le-Monial. Il vota:

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Inscrit d'office, en décembre 1875, sur la liste dissidente des droites qui avait conclu un compromis avec les gauches pour l'élection des sénateurs inamovibles, il protesta en séance contre cette inscription faite sans son aveu, et quitta la vie politique à la fin de la législature.
M. de Vinols, qui avait fréquenté pendant deux ans l'atelier de Paul Delaroche, s’est aussi occupé de littérature et d'histoire, et a édité un manuscrit de son frère aîné : Histoire des guerres religieuses dans le Velay (1861).