Louis, Henri de Hau de Staplande

1798 - 1877

Informations générales
  • Né le 14 janvier 1798 à Munster (Principauté épiscopale de Munster - Saint Empire romain germanique)
  • Décédé le 24 février 1877 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 3 mars 1838 au 2 février 1839
Département
Nord
Groupe
Opposition légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Nord
Groupe
Opposition légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Nord
Groupe
Opposition légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Nord
Groupe
Opposition légitimiste
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Nord
Groupe
Droite monarchiste
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Nord
Groupe
Union des Droites

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 24 février 1877

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1838 à 1848, représentant en 1849 et en 1871, sénateur de 1876 à 1877, né à Munster (Principauté épiscopale de Munster - Saint-Empire romain germanique) le 14 janvier 1798, mort à Paris (Seine) le 24 février 1877, fils du député Pierre François de Staplande (1762-1840), Député de 1820 à 1824, Louis de Staplande, propriétaire à Bergues, représenta ce canton au conseil général du Nord de 1833 à 1851.

Le 3 mars 1838, il fut élu député du 7e collège du Nord (Bergues), par 308 voix (575 votants), en remplacement de Lamartine, qui avait opté pour Mâcon ; il siégea dans les rangs de l'opposition légitimiste, et fut réélu successivement : le 2 mars 1839, par 311 voix (581 votants); le 9 juillet 1842, par 322 voix (328 votants, 634 inscrits); le 1er août 1846, par 237 voix (470 votants, 508 inscrits), contre 230 à M. Buffin.

Le 13 mai 1849, les conservateurs monarchistes du Nord choisirent M. de Staplande pour leur représentant à l'Assemblée législative, le 14e sur 24, par 89 997 voix (183 521 votants, 290 196 inscrits). Il appartint à la majorité monarchiste et s'associa au vote de toutes les lois répressives et restrictives qu'elle adopta.

Rentré dans la vie privée au coup d'Etat de 1851, il revint au parlement le 8 février 1871, comme représentant du même département à l'Assemblée nationale, le 16e sur 28, élu par 204 932 voix (262 927 votants, 326 440 inscrits). Il vota :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant,
- contre la dissolution,
- pour la chute de Thiers au 24 mai,
- pour le septennat, la loi des maires, le ministère de Broglie,
- contre les amendements Wallon et Pascal Duprat,
- et contre l'ensemble des lois constitutionnelles.

Le 30 janvier 1876, M. de Staplande devint sénateur du Nord par 405 voix (811 votants). Il prit place à droite, opina dans le sens de la majorité, et mourut subitement à Paris l’année suivante.