Hervé, Anne, Henri, Olivier, Adrien de Caulaincourt

1819 - 1865

Informations générales
  • Né le 23 mars 1819 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 9 février 1865 à Rome (Italie)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Calvados
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Calvados
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Calvados
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 9 février 1865
Département
Calvados
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Fils d'Armand-Louis-Augustin, marquis de Caulaincourt, duc de Vicence, membre du Sénat conservateur, ministre et pair des Cent-Jours, Hervé-Anne-Olivier-Henri-Adrien, marquis de Caulaincourt, représentant à l'Assemblée législative de 1849, député au Corps législatif de 1852 à 1865, né à Paris, le 23 mars 1819, mort à Rome, le 9 février 1865, il entra en 1837 à l'Ecole de Saint-Cyr.

Il fut placé en 1839, au 4e régiment de chasseurs d'Afrique, à sa formation à Bône, et se distingua dans plusieurs engagements. Lieutenant, il prit part au combat de l'Oued-Mallah contre les réguliers du Kaliffa Sidi-Embarack ; là, il reçut d'un Arabe, à la hauteur de l'œil, un coup de pistolet qui lui fracassa la tête et le laissa presque mourant.

Les événements de 1848 le déterminèrent à quitter l'armée pour se jeter dans la politique.

Elu, le 13 mai 1849, représentant du Calvados à l'Assemblée législative, le 10e et dernier, par 37 836 voix (86 996 votants, 137 851 inscrits), il vota avec la majorité de droite dont il ne se sépara, vers la fin de la législature, que pour appuyer la politique de Louis-Napoléon.

En 1851, il fut nommé colonel d'état-major de la garde nationale et aide de camp du général de Lawoestyne, commandant en chef de ce corps.

Partisan du coup d'Etat, il fut, après le 2 décembre, le candidat du gouvernement aux élections du 29 février 1852 pour le Corps législatif, et devint député de la 4e circonscription du Calvados avec 21 648 voix (21 863 votants, 38 070 inscrits).

Il s'associa au rétablissement de l'Empire et, réélu, le 22 juin 1857, par 20 412 voix (21 127 votants, 36 400 inscrits), puis le 4 juin 1863, par 18 267 voix (25 646 votants, 36 301 inscrits), contre 7 207 à M. Victor de Grouchy, il ne cessa de voter jusqu'au bout avec la majorité impérialiste.

Membre du Conseil général du Calvados depuis 1848, il en était devenu le président. Commandeur de la Légion d'honneur, du 13 août 1861.