Arthur, Marie, Pierre de Quinemont

1808 - 1883

Informations générales
  • Né le 19 août 1808 à Orléans (Loiret - France)
  • Décédé le 4 avril 1883 à Tours (Indre-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Centre droit

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1876 au 1er janvier 1879

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1863 à 1870, sénateur de 1876 à 1879, né à Orléans (Loiret) le 19 août 1808, mort à Tours (Indre-et-Loire) le 4 avril 1883, d'une famille de noblesse écossaise établie en France depuis 1481, il passa à l'Ecole de Saint-Cyr en 1825, devint lieutenant au 5e cuirassiers, et donna sa démission en 1830.

Il entra alors dans la diplomatie, (1837) et fut successivement attaché aux légations de Florence, de Hambourg et de Copenhague. Il donna encore sa démission en 1839, se retira en Touraine, où il possédait des propriétés, et devint (1839) conseiller général du canton de l'Isle-Bouchard.

Colonel de la garde nationale de Tours (1848-1862), président du comice agricole de Chinon (1849-1870), légitimiste rallié au second empire, il fut élu député au Corps législatif dans la 2e circonscription d'Indre-et-Loire, le 1er juin 1863, par 20,003 voix (28,440 votants, 32,657 inscrits), contre 8,387 à M. de Flavigny, et fut réélu, le 24 mai 1869, par 18,019 voix (24, 793 votants, 28,193 inscrits), contre 3,340 à M. Desplanques, 2,161 à M. de Flavigny et 1,227 à M. Renault. Il siégea dans la majorité, mais vota cependant contre la guerre contre la Prusse.

Rentré dans la vie privée en 1870, il ne reparut sur la scène politique qu'en 1876, ayant été élu, le 30 janvier, sénateur d'Indre-et-Loire, par 180 voix (335 votants). Il siégea dans la majorité monarchiste et vota pour la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie. Au renouvellement triennal du 6 janvier 1879, il ne réunit plus que 109 voix sur 334 votants, et quitta la vie politique.

Chevalier de la Légion d'honneur du 10 avril 1847; officier du 14 août 1868.