Eugène, Jean-Pierre, Napoléon Chevandier de Valdrôme

1810 - 1878

Informations générales
  • Né le 17 août 1810 à Saint-quirin (Moselle - France)
  • Décédé le 1er décembre 1878 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 24 juillet 1859 au 7 mai 1863
Département
Meurthe
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Meurthe
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Meurthe
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1859 à 1870 et ministre, né à Saint-Quirin (Meurthe), le 17 août 1810, mort à Paris, le 1er décembre 1878, fils de Jean Auguste Chevandier de Valdrôme (1781-1865), député de 1821 à 1837 et pair de France, Eugène, Jean-Pierre, Napoléon Chevandier de Valdrôme entra, en 1831, à l'Ecole centrale des arts et manufactures, y devint répétiteur de géométrie descriptive, de chimie et de mathématiques, et, à sa sortie, fut nommé directeur du laboratoire de chimie.

Il quitta ces fonctions pour entrer dans l'industrie, dirigea les manufactures de glaces de Cirey et de Mannheim, fut élu (1848) membre du conseiller général de la Meurthe pour le canton de Lorquin, et devint membre du conseil d'administration des manufactures de Saint-Gobain et des chemins de fer de l'Est.

Le 24 juillet 1859, la 3e circonscription électorale de la Meurthe l'élut député au Corps législatif, par 28 804 voix (28 969 votants, 33 730 inscrits), en remplacement de M. Viard, décédé.

Candidat officiel, il siégea dans la majorité dynastique et fut réélu, le 1er juin 1863, par 27 686 voix (28 093 votants, 30 976 inscrits). Rapporteur des projets de loi sur le reboisement des montagnes, sur l'Exposition universelle de 1867, secrétaire de la commission du budget, il prit une part active aux travaux législatifs, appuya la tentative de « l'Empire libéral », et signa l'interpellation des 116.

Réélu, le 24 mai 1869, par 27 631 voix sur 28 393 votants et 33 553 inscrits, il fut élu vice-président du Corps législatif en décembre suivant, et fut appelé au ministère de l'intérieur dans le cabinet Emile Ollivier, du 2 janvier 1870. Il institua en cette qualité une commission de décentralisation sous la présidence d'Odilon Barrot, et se désintéressa des candidatures officielles.

Il démissionna avec le cabinet en août 1870, après les premières défaites, et rentra dans la vie privée.

On a de lui des traités sur la chimie et la sylviculture ; il était membre de la Société centrale d'agriculture, et membre correspondant de l'Institut depuis 1857.

Commandeur de la Légion d'honneur, de la promotion du 14 août 1869.