Louis, Victor de Benoist

1813 - 1896

Informations générales
  • Né le 29 octobre 1813 à Dugny (Meuse - France)
  • Décédé le 15 juin 1896 à Waly (Meuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 novembre 1858 au 7 mai 1863
Département
Meuse
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Meuse
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Meuse
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1858 à 1870, né à Dugny (Meuse), le 29 octobre 1813, agronome distingué, il était président de la Société d'Agriculture de Verdun, correspondant de la Société centrale d'Agriculture, membre du Conseil général de la Meuse pour le canton de Friancourt depuis 1848, lorsqu'il fut élu, le 21 novembre 1858, député au Corps législatif dans la 2e circonscription électorale de la Meuse, par 11 134 voix sur 21 537 votants et 26 500 inscrits, contre M. Clément 10 306 voix, en remplacement de M. Briot de Monremy, décédé.

Il siégea à la droite dynastique, et fut réélu, le 1er juin 1863, presque à l'unanimité, par 20 597 voix sur 20 862 votants et 27 115 inscrits. Il prit une part importante à la discussion du budget de 1864 et fit partie de la commission de l'enquête agricole de 1866.

Réélu le 24 mai 1869, par 19 680 voix sur 20 594 votants et 26 477 inscrits, il entra à la commission du budget en 1869, et à celle du Code rural en 1870.

Du groupe parlementaire ultra-conservateur dit de la rue de l'Arcade, il avait interpellé le gouvernement, le 1er février 1869, sur l'application trop large du droit de réunion, et demandé l'application plus stricte de l'article 13 de la loi qui permet d'interdire les réunions publiques, alléguant que la tolérance du gouvernement effrayait les capitaux.

La chute de l'Empire (1870) l'éloigna de la vie politique.

Officier de la Légion d'honneur du 14 juillet 1866, et commandeur de Saint-Grégoire-le-Grand depuis 1861.