Francisque, Charlemagne, Godefroy Rudel du Miral

1812 - 1884

Informations générales
  • Né le 11 avril 1812 à Clermont-ferrand (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 14 janvier 1884 à La villeneuve (Creuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1852 à 1870, né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 11 avril 1812, mort au château de Villeneuve (Creuse) le 14 janvier 1884, descendant du conventionnel Claude Antoine Rudel, il suivit la carrière de la magistrature.

Substitut à Moulins en 1835, procureur du roi à Riom, puis avocat-général à la même cour en 1846, il donna sa démission après la révolution de février et sollicita en vain les suffrages des électeurs du département du Puy-de-Dôme à l'Assemblée constituante.

Après cet échec, il se consacra à des travaux agricoles, fonda une ferme-école à Villeneuve, dans la Creuse, et devint membre du conseil général du département pour le canton de Felletin.

Son heure vint après le coup d'Etat; le 29 février 1852, il fut élu député au Corps législatif, comme candidat du prince-président, dans la 4e circonscription du Puy-de-Dôme, par 20,782 voix sur 24,680 votants et 37,926 inscrits, contre 1,456 voix données à M. Combarel de Leyval, ancien représentant de droite. Lors de la discussion soulevée par le décret du 24 janvier 1852 qui rétablissait les titres de noblesse, M. du Miral défendit le droit, pour le chef de l'Etat, de créer des nobles, car « l'Empire, dit-il, ce n'est pas la démocratie, mais la monarchie ».

Réélu, successivement, le 22 juin 1857, par 17,398 voix sur 19,489 votants, le 1er juin 1863, par 21,262 voix sur 21,603 votants et 36,084 inscrits, et le 24 mai 1869, par 14,833 voix sur 28,272 votants et 37,384 inscrits, contre 7,192 à M. Tallon, 3,232 à M. Roux, et 2,741 à M. Laville, il resta l'ami dévoué de M. Rouher, son compatriote, et le partisan fidèle de sa politique. Trois années de suite, il fut rapporteur du budget; il fut aussi l'un des vice-présidents de la Chambre.

La révolution du 4 septembre mit fin à sa carrière politique. Il vécut dès lors dans une retraite absolue. Commandeur de la Légion d'honneur du 14 août 1866.