Alfred Renouard de Bussière

1804 - 1887

Informations générales
  • Né le 14 juin 1804 à Strasbourg (Bas-Rhin - France)
  • Décédé le 8 avril 1887 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 1er janvier 1845 au 6 juillet 1846
Département
Bas-Rhin
Groupe
Centre
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Bas-Rhin
Groupe
Centre
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Bas-Rhin
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Bas-Rhin
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 19 mars 1866
Département
Bas-Rhin
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 15 avril 1866 au 27 avril 1869
Département
Bas-Rhin
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Bas-Rhin
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1845 à 1848, et de 1852 à 1870, né à Strasbourg le 14 juin 1804, mort à Paris le 8 avril 1887, frère du député Léon Renouard de Bussière, et fils d'Athanase Paul Renouard qui avait été député sous la restauration, il exerçait à Strasbourg la profession de banquier ; il fut nommé directeur de la Monnaie de Paris.

Conseiller général du Bas-Rhin pour le canton de Geispolsheim, président du tribunal de commerce de Strasbourg et président du consistoire de la confession d'Augsbourg, il fut élu, le 26 juillet 1845, député du 2e collège du Bas-Rhin (Strasbourg), par 209 voix (346 votants), contre 137 à M. Martin, en remplacement de M. Schützemberger, démissionnaire ; il prit place au centre et soutint la politique de Guizot ; il était absent lors du vote sur l'indemnité Pritchard.

Réélu député de la même circonscription, le 1er août 1846, par 225 voix (367 votants, 414 inscrits), contre 140 à M. Lauth, il s'associa, jusqu'à la révolution de février, aux votes de la majorité gouvernementale, se rallia à la politique du prince Louis-Napoléon, et, aux élections du 29 février 1852, fut élu, comme candidat officiel, député de la 1re circonscription du Bas-Rhin au Corps législatif, par 21 364 voix (23 282 votants, 37 744 inscrits).

Il prit part au rétablissement de l'Empire et compta, pendant toute la durée du règne, parmi les plus zélés partisans du régime nouveau, ayant obtenu sa réélection :

- le 22 juin 1857, par 21 662 voix (26 974 votants, 39 558 inscrits) ;
- le 1er juin 1863, par 21 541 voix (28 274 votants, 36 339 inscrits), contre 6 417 à M. O. Barrot, de l'opposition ; il devait démissionner de son mandat le 19 mars 1866 et obtenir sa réélection le 15 avril suivant avec 19 636 voix (29 908 votants, 37 478 inscrits) contre 9926 à M. Edouard Laboulaye.
- le 24 mai 1869, par 16 687 voix (29 342 votants, 37 721 inscrits), contre 12 056 à M. Ch. Bœrsch et 418 à M. Emm. Arago.

Il vota pour la déclaration de guerre à la Prusse.
Membre de la Société de secours aux blessés pendant la guerre franco-allemande, il fut cependant arrêté par les Allemands et interné à Rastadt (août 1870).

Administrateur de la Société générale du Crédit mobilier (1863), officier de la Légion d'honneur (12 août 1858).

Date de mise à jour: septembre 2016