Henri, Mathieu Quesné

1813 - 1887

Informations générales
  • Né le 18 octobre 1813 à Elbeuf (Seine-Inférieure - France)
  • Décédé le 24 octobre 1887 à Elbeuf (Seine-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1870, né à Elbeuf (Seine-Inférieure) le 18 octobre 1813, mort à Elbeuf le 24 octobre 1887, il fonda et dirigea dans sa ville natale une importante manufacture de drap, s'occupa peu de politique, sous Louis-Philippe, mais, s'étant rallié au prince Louis Napoléon, fut successivement élu, comme candidat officiel, député au Corps législatif dans la 2e circonscription de la Seine-Inférieure,

- le 29 février 1852, par 11,998 voix (20,605 votants, 36,575 inscrits) contre 4,251 à M. Randoing, 2,597 à M. Chennevière, et 1,495 à M. Bourdon, ancien représentant;
- le 22 juin 1857, par 12,359 voix (18,155 votants, 32,354 inscrits), contre 5,370 à M. Leballeur de Villiers ;
- le 1er juin 1863, par 12,692 voix (23,312 votants, 35,047 inscrits), contre 7,092 à M. Manchon et 3,402 à M. Bourdon;
- le 24 mai 1869, par 13,387 voix (25,492 votants, 34,828 inscrits), contre 11,657 à M. Manchon et 286 à M. Aubry.

Ami de M. Pouyer-Quertier, M. Quesné défendit, comme lui, les idées conservatrices et protectionnistes, signa la demande d'interpellation des 116 et vota contre la guerre en juillet 1870. Il rentra dans la vie privée à la révolution du 4 septembre. Officier de la Légion d'honneur du 14 août 1869.