Louis, Félix, Dieudonné de Ravinel

1806 - 1867

Informations générales
  • Né le 16 avril 1806 à Nossoncourt (Vosges - France)
  • Décédé le 19 septembre 1867 à Nossoncourt (Vosges - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 8 juillet 1849 au 2 décembre 1851
Département
Vosges
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Vosges
Groupe
Indépendant
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Vosges
Groupe
Indépendant
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 19 septembre 1867
Département
Vosges
Groupe
Indépendant

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849, député au Corps législatif de 1852 à 1867, né à Nossoncourt (Vosges) le 16 avril 1806, mort à Nossoncourt le 19 septembre 1867, fils de François de Ravinel qui avait été député sous Charles X, il était propriétaire dans son pays natal, maire de Nossoncourt, et conseiller général des Vosges, lorsque les conservateurs-monarchistes de ce département l'élurent (8 juillet 1849) représentant à l'Assemblée législative, par 17,582 voix (34,570 votants, 114,482 inscrits), en remplacement de M. Déblaye décédé.

M. de Ravinel siégea à droite, appuya toutes les mesures répressives, vota pour l'expédition romaine, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi du 31 mai sur le suffrage universel, ne se rallia point à la politique de l'Elysée, et protesta à la mairie du 10e arrondissement, contre le coup d'Etat du 2 décembre 1851.

Candidat indépendant aux élections du 29 février 1852 pour le Corps législatif dans la 3e circonscription des Vosges (Saint-Dié), il fut élu par 14, 784 voix (15,765 votants, 35,646 inscrits). Il se sépara quelquefois de la majorité, mais prêta serment à l'Empire dont il devint, aux élections suivantes, le candidat officiel, et fit partie jusqu'à sa mort du groupe des députés catholiques à tendances légitimistes. Il fut réélu, le 22 juin 1857, par 22,099 voix (22,633 votants, 34,705 inscrits), puis, le 1er juin 1863, par 22,509 voix (23,130 votants, 37,148 inscrits).

Mort en septembre 1867, il fut remplacé, le 9 novembre suivant, par M. Gélyot. Chevalier de la Légion d'honneur, du 15 août 1860.

Date de mise à jour: septembre 2016