Antoine Regembal
1795 - 1853
- Informations générales
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- Né le 27 septembre 1795 à Bourg-en-bresse (Ain - France)
- Décédé le 15 février 1853 à Bourg-en-bresse (Ain - France)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
- Régime politique
- Deuxième République
- Législature
- Assemblée nationale constituante
- Mandat
- Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
- Département
- Ain
Biographies
Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)
Représentant du peuple en 1848, né à Bourg (Ain) le 7 octobre 1795, mort à Bourg le 15 février 1853, il était tailleur de pierre comme son père.
Quelques travaux de sculpture, une éloquence facile et une opposition active au gouvernement de Louis-Philippe le firent porter comme candidat à l'Assemblée Constituante après la révolution de 1848. Dans sa proclamation, il disait: « Ayant toujours vécu au milieu des ouvriers, et ayant une connaissance pratique des questions brûlantes qui vont être agitées au sujet des travailleurs, j'apporterai, je crois, dans leur examen, un jugement sain, un cœur sincère et une modération qui ne sera pas exempte de fermeté. Incapable de transiger avec mes devoirs, je déclare franchement à mes concitoyens que s'ils ont un orateur de moins à l'Assemblée constituante, ils y compteront certainement de plus un homme incorruptible qui ne donnera son vote qu'avec discernement, avec calme et toujours pour le plus grand intérêt de la République.»
Elu, le 23 avril 1848, représentant de l'Ain à l'Assemblée constituante, le 2e sur 9, par 69,282 voix, il remercia ses électeurs en ces termes : « Mes compatriotes,..... la seule pensée de la mission importante que j'ai dû accepter en homme de cœur, m'aidera à supporter plus patiemment l'absence de mon pays natal ; un bon patriote ne doit reculer devant aucun sacrifice pour le bonheur de son pays, »
A l'Assemblée, il fit partie du comité du travail, et vota pour le bannissement de la famille d'Orléans, contre les poursuites contre L. Blanc, contre les poursuites contre Caussidière, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, contre l'incompatibilité des fonctions, contre la sanction de la Constitution par le peuple, contre la proposition Rateau, contre l'interdiction des clubs, contre l'expédition de Rome.
Hostile à la politique de l'Elysée, et non réélu à la Législative, il ne reparut plus sur la scène politique.