Barthélemy Terrier

1816 - 1876

Informations générales
  • Né le 9 juin 1816 à Montaigut (Aisne - France)
  • Décédé le 24 novembre 1876 à Le donjon (Allier - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Allier
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Allier
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Montaiguët (Allier) le 9 juin 1805, mort au Donjon (Allier) le 24 novembre 1876, il étudia la médecine, se fit recevoir docteur et exerça sa profession au Donjon (Allier) (1838).

Républicain ardent, il lutta énergiquement contre le gouvernement de Louis-Philippe, subit, en 1831 et 1834, deux condamnations politiques, et, après la révolution de février, fut élu (23 avril 1848) représentant de l'Allier à l'Assemblée constituante, le 4e sur 8, par 52,939 voix (72,233 votants, 89,404 inscrits). Il prit place à gauche, fit partie du comité de l'instruction publique, et vota avec les démocrates avancés:

- contre le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- pour l'amendement Grévy,
- pour le droit au travail,
- pour la Constitution,
- contre l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- contre la proposition Rateau,
- pour l'amnistie,
- contre les crédits de l'expédition romaine,
- pour l'abolition de l'impôt des boissons.

Réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à l'Assemblée législative, le 4e sur 7, par 40,424 voix (65,506 votants, 90,096 inscrits), il s'inscrivit au groupe de la Montagne, s'associa à toutes les protestations comme à tous les votes de ce groupe politique contre les lois restrictives qui obtinrent l'agrément de la majorité, protesta contre le coup d'Etat, et fut compris dans la première liste des bannis après le 2 décembre 1851. Il résida successivement en Belgique et en Angleterre, et revint passer au Donjon les dernières années de sa vie.