François, Léon Sibour

1809 - 1864

Informations générales
  • Né le 9 février 1809 à Istres (Bouches-du-Rhône - France)
  • Décédé le 18 novembre 1864 à Antibes (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Ardèche
Groupe
Centre

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Istres (Bouches-du-Rhône) le 9 février 1807, mort à Antibes (Alpes-Maritimes) le 18 novembre 1864, cousin de Dominique-Auguste-Marie Sibour (1792-1857), sénateur du Second-Empire, François-Léon Sibour entra dans les ordres, fit ses études à Aix, puis au grand séminaire, devint secrétaire de l'archevêché, et fut appelé, en 1842, à la chaire d'histoire ecclésiastique à la faculté de théologie d'Aix, et décoré de la Légion d'honneur le 27 avril 1845. Il était alors d'opinions très avancées et penchait vers l'opposition radicale.

Elu, le 23 avril 1848, représentant de l'Ardèche à l'Assemblée constituante, le 5e sur 9, par 33 040 voix, il fut membre du comité de l'instruction publique, et vota pour l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, contre l'incompatibilité des fonctions, contre l'amendement Grévy, pour la sanction de la Constitution par le peuple ; il ne prit pas part au vote sur l'ensemble de la Constitution, se rapprocha de la droite après l'élection du 10 décembre, et vota alors :
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'expédition de Rome,
- contre la demande de mise en accusation du président et des ministres.

Après la session, il resta à Paris auprès de son cousin l'archevêque, Mgr. Sibour, fut nommé curé de Saint-Thomas d'Aquin, puis auxiliaire du diocèse, et sacré évêque de Tripoli in partibus, le 7 janvier 1855.

L'empereur le nomma, peu après, chanoine du chapitre de Saint-Denis.