Pierre, Henri Mathieu

1793 - 1872

Informations générales
  • Né le 9 février 1793 à Langogne (Lozère - France)
  • Décédé le 26 juillet 1872 à Largentière (Ardèche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Ardèche
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Ardèche
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Ardèche
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Ardèche
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Ardèche
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1837 à 1848 et représentant en 1848, né à Langogne (Lozère) le 9 février 1793, mort à Largentière (Ardèche) le 26 juillet 1872, avocat à Largentière, il acquit de l'influence dans le parti libéral.

Nommé, après 1830, président du tribunal civil de Largentière, il fut élu, le 21 juin 1834, député du 4e collège de l'Ardèche (Joyeuse), par 100 voix (110 votants, 169 inscrits); mais cette élection fut cassée parce qu'il ne payait pas le cens d'éligibilité exigé par la loi. Le même collège le réélut successivement : le 4 novembre 1837, par 135 voix (187 votants, 234 inscrits), contre 48 voix à M. Duparquet ; le 2 mars 1839, par 140 voix (145 votants); le 9 juillet 1842, par 142 voix (174 votants, 248 inscrits), contre 29 voix à M. de Beaumefort; le 1er août 1846, par 185 voix (187 votants, 289 inscrits).

M. Mathieu ne cessa de lutter avec l'opposition libérale, combattit le ministère Molé, vota pour les fortifications de Paris, pour les incompatibilités, pour l'adjonction des capacités, contre la dotation du duc de Nemours, contre le recensement, appuya le ministère Thiers qui le nomma chevalier de la Légion d'honneur, repoussa l'indemnité Pritchard, prit part à la campagne réformiste, et fut réélu, le 23 avril 1848, représentant de l'Ardèche à l'Assemblée constituante, le 7e sur 9, par 30,841 voix.

Il fit partie du comité de législation, et vota avec la droite, pour le bannissement de la famille d'Orléans, pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, contre l'incompatibilité des fonctions, contre l'amendement Grévy, contre la sanction de la Constitution par le peuple, pour l'ensemble de la Constitution, pour la proposition Rateau, pour l'interdiction des clubs, pour l'expédition de Rome, contre la demande de mise en accusation du président et des ministres.

Non réélu à la Législative, il reprit ses fonctions de magistrat à Largentière, et fit de l'opposition à l'Empire. Candidat d'opposition aux élections du 1er juin 1863 au corps législatif, il échoua dans la 2e circonscription de l'Ardèche, avec 5,401 voix, contre 16,104 à l'élu officiel, M. de Rochemure. Il fut mis à la retraite, comme président de tribunal, le 6 juillet de la même année.

Date de mise à jour: août 2014