Léon Bonnel

1829 - 1880

Informations générales
  • Né le 24 août 1829 à Narbonne (Aude - France)
  • Décédé le 18 janvier 1880 à Narbonne (Aude - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 14 décembre 1873 au 7 mars 1876
Département
Aude
Groupe
Extrême-gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Aude
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 18 janvier 1880
Département
Aude
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale en 1873, et député de 1876 à 1880, né à Narbonne (Aude), le 24 août 1829, mort à Narbonne, le 18 janvier 1880, riche propriétaire et maire de sa ville natale, il fut une première fois candidat, sans succès, le 8 février 1871; il n'obtint alors que 13.758 voix.

Le 14 décembre 1873, il fut élu avec l'appui des républicains de toute nuance, et en même temps que M. Marcou, représentant de l'Aude à l'Assemblée nationale. Il y avait deux vacances dans le département : M. Bonnel remplaçait M. Brousses, décédé. Il s'inscrivit à l'extrême gauche, vota:

- contre la loi des maires,
- contre le ministère de Broglie,
- pour les propositions Malleville et Casimir-Périer,
- et pour l'ensemble des lois constitutionnelles.

Réélu député de Narbonne, le 20 février 1876, par 10,960 voix (19,684 votants, 24,293 inscrits), contre 8,604 voix à M. Peyrusse, ancien député bonapartiste, il siégea à la gauche, vota l'ordre du jour des gauches dit des 363, contre le gouvernement du Seize-Mai, fut renvoyé à la Chambre, après la dissolution, le 14 octobre 1877, par 12,429 électeurs (22,160 votants, 26,311 inscrits), et continua d'opiner avec la majorité républicaine, pour les invalidations, pour l'élection (janvier 1879) de M. Grévy à la présidence de la République, et 21 février, pour l'amnistie.

Il mourut pendant la session.