Benjamin, Pierre Perrot

1791 - 1865

Informations générales
  • Né le 10 juillet 1791 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 19 octobre 1865 à Villiers-sur-orge (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 25 avril 1858 au 7 mai 1863
Département
Seine
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif en 1863, né à Paris le 10 juillet 1791, mort à Villiers-sur-Orge (Seine-et-Oise) le 19 octobre 1865, il entra à Saint-Cyr en 1809, fut nommé sous-lieutenant au 16e léger, fit la campagne de Russie où il fut blessé, devint capitaine et chevalier de la Légion d'honneur pendant la campagne de Saxe en 1813, fut contusionné à Leipsig, prit part à la campagne de France en 1814, et reçut une nouvelle blessure à l'affaire de Brienne.

A la première Restauration, il passa au 7e léger, et, aux Cent-Jours, fut aide-de-camp du général Paillard, commandant du Doubs. Mis en demi-solde après Waterloo, puis rappelé à l'activité, il commanda, en 1816, une compagnie de la légion départementale de la Moselle, passa à l'etat-major en 1818, et devint aide-de-camp du général Loverdo. Officier d'ordonnance du général Fering (1823) il commanda une brigade du 2e corps de l'armée de réserve d'Espagne. Officier de la Légion d'honneur après la campagne, il passa comme aide-de-camp auprès du maréchal Jourdan, sous les ordres duquel il resta jusqu'en 1830.

A cette époque, il prit part à l'expédition d'Alger comme chef de bataillon, et fut envoyé, en 1831, à l'armée du Nord, où il fut aide-de-camp du général Barrois, son beau-père. Employé, de 1833 à 1836, au dépôt de la guerre, ce fut lui qui rédigea la table méthodique de la correspondance militaire de l'empereur Napoléon. Lieutenant-colonel en 1836, colonel en 1839, commandeur de la Légion d'honneur en 1841, major de la place à Paris de 1836 à 1845, il fut en même temps chef d'état-major du camp de Lunéville en 1838, du camp de Compiègne en 1841, des camps de Bretagne et de Lyon en 1843. Maréchal de camp en 1845, il commanda, en 1847, le département de la Seine et la place de Paris, et fit partie du comité consultatif de l'état-major.

Mis en disponibilité d'office en 1848, il devint chef d'état-major de la garde nationale de la Seine après les journées de juin, général de division en 1849, membre du comité d'état-major, commandant de la 4e division militaire (Châlons-sur-Marne) le 20 décembre 1851, grand-officier de la Légion d'honneur en 1854, et fut admis dans la section de réserve de l'état-major général en 1856.

Très attaché à Napoléon III, il fut élu député au Corps législatif, comme candidat du gouvernement, dans la 3e circonscription de la Seine, le 25 avril 1858, en remplacement du général Cavaignac, qui avait refusé de prêter serment, par 10,111 voix (18,052 votants, 31,434 inscrits), contre 7,410 à M. Liouville et 146 à M. Numa Lafont. L'année suivante, M. Perrot fut nommé questeur de la Chambre. Ayant échoué dans la même circonscription, aux élections du 1er juin 1863, avec 6,530 voix contre 17,044 à l'élu M. Ernest Picard, candidat de l'opposition, il quitta la vie politique.