Philippe, Auguste Demesmay

1805 - 1853

Informations générales
  • Né le 4 février 1805 à Pontarlier (Doubs - France)
  • Décédé le 12 octobre 1853 à Pontarlier (Doubs - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 9 avril 1842 au 12 juin 1842
Département
Doubs
Groupe
Droite
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Doubs
Groupe
Droite
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Doubs
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Doubs
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Doubs
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 12 octobre 1853
Département
Doubs
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1842 à 1848, représentant du peuple en 1848 et en 1849, et député de 1852 à 1853, né à Pontarlier (Doubs) le 4 février 1805, mort à Pontarlier le 12 octobre 1853, fils d'Etienne François Philippe Demesmay (1772-1853), représentant aux Cent-Jours, Philippe Auguste Demesmay était négociant à Besançon, lauréat et membre de l'Académie de cette ville, lorsqu'il fut élu le 9 avril 1842, député du 5e collège électoral du Doubs (Pontarlier), par 161 voix sur 182 votants et 215 inscrits ; il siégea dans l'opposition de droite.

Il fut successivement réélu :
- le 9 juillet 1842 par 153 voix sur 186 votants et 217 inscrits, contre 32 voix à M. de Foblant ;
- et le 1er août 1846, par 164 voix sur 192 votants et 231 inscrits, contre 19 voix à M. de Marmier.

Lors du vote de la loi sur les chemins de fer il se prononça en faveur de ligne unique, contre le système des tronçons ; il prit aussi à deux reprises, l'initiative d'une proposition de réduction de l'impôt du sel, qui lui valut alors une certaine popularité.

Le 23 avril 1848, il fut élu représentant du Doubs à l'Assemblée constituante, le 1er sur 7, par 48 423 voix sur 67 322 votants et 78 670 inscrits. Il siégea à droite, fut vice-président du comité au travail, et vota :

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour la loi sur les attroupements,
- pour le décret sur les clubs,
- contre la proposition Proudhon,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en faveur de Cavaignac,
- pour la réduction de l'impôt du sel,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute Cour,
- contre l'amnistie générale,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre l'amnistie des transportés.

Réélu par le même département à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, le 1er sur 6, par 39 396 voix sur 52 664 votants et 81 875 inscrits, il reprit sa place à droite, soutint invariablement la politique du prince-président, et vota pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi du 31 mai 1850 restrictive du suffrage universel, etc.
Après le coup d'Etat de décembre 1851, il devint candidat officiel du nouveau gouvernement, et fut élu, le 29 février 1852, député de la 2e circonscription du Doubs, par 26 891 voix sur 28 025 votants et 39 357 inscrits. Il siégea dans la majorité dynastique, et mourut l'année d'après.

Il fut remplacé par M. Latour-Dumoulin.

On a de lui :

- Traditions populaires de Franche-Comté (1838),
- et un poème, Solitude (1830).