Guillaume, François, Hippolyte Dalbis du Salze ou d'Albis

1794 - 1878

Informations générales
  • Né le 20 août 1794 à Saint-izaire (Aveyron - France)
  • Décédé le 21 novembre 1878 à Saint-izaire (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 10 février 1849
Département
Aveyron
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Aveyron
Groupe
Droite légitimiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-49, né à Saint-Izaire (Aveyron), le 20 novembre 1792, mort à Saint-Izaire le 21 novembre 1878, il entra, sous la Restauration, dans la magistrature, et, tout dévoué à la légitimité, donna sa démission après la révolution de 1830. Il fit, comme royaliste, une opposition constante au gouvernement de Juillet.

Il était redevenu avocat, lorsque le département de l'Aveyron le nomma, le 23 avril 1848, représentant à l'Assemblée constituante, le 7e sur 10, avec 32,991 voix (90 119 votants, 105 448 inscrits). Il fit partie du comité de l'Algérie et des colonies, et vota constamment avec la droite de l'assemblée :

- le 9 août 1848, pour le rétablissement du cautionnement ;
- le 26 août pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière ;
- le 1er septembre, pour le rétablissement de la contrainte par corps ;
- le 18 septembre, contre l'abolition de la peine de mort ;
- le 7 octobre, contre l'amendement Grévy ;
- le 23 octobre, pour la sanction de la Constitution par le peuple ;
- le 2 novembre, contre le droit au travail ;
- le 12 janvier 1849, pour la proposition Rateau ;
- le 1er février, contre l'amnistie générale.

M. Dalbis donna sa démission de représentant avant la fin de la législature, le 10 février 1849 ; puis il accepta du même département un nouveau mandat à l'Assemblée législative ; il fut élu, le 3e sur 8, par 44 599 voix (79 850 votants, 112 514 inscrits). Comme précédemment, il suivit les inspirations des chefs de la majorité monarchiste, et s'associa à toutes les mesures répressives votées par cette majorité d'accord avec le gouvernement présidentiel. Il ne se montra d'ailleurs pas hostile au coup d'Etat de décembre 1851, rentra sous l'Empire dans la magistrature, et mourut président honoraire du tribunal de Millau.

Date de mise à jour: novembre 2015