Auguste, Jean, Paul, Antoine Borderie

1861 - 1925

Informations générales
  • Né le 21 août 1861 à Le puy (Gironde - France)
  • Décédé le 17 septembre 1925 à Bordeaux (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Gironde
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né au Puy (Gironde) le 21 août 1861, mort à Bordeaux le 17 septembre 1925.

Député de la Gironde de 1910 à 1914.

Auguste Borderie fit ses études de droit à la Faculté de Bordeaux et s'inscrivit, en 1887, au barreau de cette ville. Il plaida beaucoup et avec succès. En 1907, il entra dans la vie politique comme conseiller général du Canton de Monségur. Son mandat lui fut constamment renouvelé. Elu à diverses reprises membre de la Commission départementale, il intervint fréquemment et avec efficacité en faveur des viticulteurs, des planteurs de tabac et de l'électrification des campagnes.

Lorsqu'il se présenta, le 24 avril 1910, aux élections générales législatives, il fut élu, au premier tour de scrutin, député de la circonscription de la Réole. Il obtint 7.333 voix contre 6.776 à M. Georges Chaigne, avocat, député sortant.

Inscrit au groupe radical-socialiste, il fut, à la Chambre, membre de diverses commissions et notamment de celle de la réforme judiciaire (1910). Il s'intéressa, à de nombreuses reprises, au sort des victimes des intempéries, grêles, inondations, gelées, et obtint pour sa circonscription d'importantes indemnités. Il fut entendu dans la discussion des projets de loi relatifs à la fréquentation scolaire et à la défense de l'école laïque (1913) ; aux revendications des planteurs de tabac (1913).

Il se représenta aux élections générales législatives du 26 avril 1914 et fut battu, au premier tour de scrutin, par son ancien rival, M. Georges Chaigne, qui obtint 7.721 voix alors qu'il n'en recueillait lui-même que 5.732.

Dès qu'éclatèrent les hostilités, il reprit du service. Sa brillante conduite lui valut, en 1916, la Légion d'honneur et la Croix de guerre.

Il mourut subitement à Bordeaux le 17 septembre 1925, au cours d'une séance du Conseil général. Il léguait son domaine des Places, à Cadaujac, à l'œuvre des orphelins de guerre.