Yves, Michel, Gabriel, Gilart de Keranflech

1791 - 1861

Informations générales
  • Né le 24 juin 1791 à Sibiril (Finistère - France)
  • Décédé le 7 janvier 1861 à Morlaix (Finistère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Finistère
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Finistère
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Sibiril (Finistère) le 24 juin 1791, mort à Morlaix (Finistère) le 7 janvier 1861, fils d'un gentilhomme mort en émigration, il acheva ses études et fit son droit à Paris.

Substitut, puis procureur du roi à Brest de 1818 à 1830, il se montra le zélé serviteur du gouvernement royal, donna sa démission de magistrat à la révolution de juillet, et se retira à Morlaix, où il devint membre du conseil municipal et du bureau de bienfaisance, et publia des brochures sur le patronage des apprentis.

Après février 1848, il fut élu, le 15e et dernier de la liste monarchiste, représentant du Finistère à l'Assemblée constituante, par 50,028 voix. Il prit place à droite, fit partie du comité des cultes, et vota :

- contre le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en l'honneur du général Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'expédition de Rome,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons, etc.

Réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à l'Assemblée législative, le 4e sur 13, par 56,354 voix (86,649 votants, 150,165 inscrits), il appartint à la majorité conservatrice, et s'associa à tous ses votes sans se rallier à la politique personnelle du prince-président. Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 mit fin à sa carrière politique.