André, François, Victoire, Henri Carrion de Nisas

1794 - 1867

Informations générales
  • Né le 22 janvier 1794 à Lézignan-la-cèbe (Hérault - France)
  • Décédé le 23 novembre 1867 à Lézignan-la-cèbe (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Hérault
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Fils de Marie Henri François Carrion de Nisas, qui fut membre du Tribunat, représentant du peuple à l'Assemblée constituante de 1848, né à Lézignan-la-Cèbe (Hérault), le 24 janvier 1794, mort à Lézignan-la-Cèbe, le 23 novembre 1867, il publia, pendant la Restauration, un grand nombre de brochures de politique libérale: Bonaparte et Napoléon (1821), Coup d'oeil sur l'Europe à propos du Congrès (1822), le Forgeron, drame en 3 actes (1824), les Idées républicaines, Principes d'économie politique, Résumé de l'histoire de la République de Venise, etc.; il collabora également à Victoires et Conquêtes.

Décoré de juillet en 1830, Carrion de Nisas combattit bientôt le nouveau gouvernement, et échoua comme candidat d'opposition démocratique, le 9 juillet 1842, dans le 4e collège électoral de l'Hérault (Pézenas) avec 221 voix contre 309 accordées au candidat monarchiste, M. le marquis de Grasset, élu, et le 1er août 1846, dans le 3e collège du même département (Béziers), avec 174 voix contre 448 données au député ministériel sortant, M. Debès.

Il fut plus heureux aux élections du 23 avril 1848 pour l'Assemblée constituante, et fut élu représentant du peuple, dans l'Hérault, le 6e sur 10, par 35,023 voix; il siégea à gauche, fit partie des comités de l'agriculture et du Crédit foncier, et vota:

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- contre la proposition Proudhon,
- contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,
- contre le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute-Cour,
- contre l'interdiction des clubs,
- pour l'amnistie des transportés,
- pour l'abolition de l'impôt des boissons.

Il combattit énergiquement la politique du prince-président, et appuya la demande de mise en accusation du président et de ses ministres. Il n'a pas fait partie d'autres législatures.