Edmond Charlemagne

1795 - 1872

Informations générales
  • Né le 4 septembre 1795 à Châteauroux (Indre - France)
  • Décédé le 4 février 1872 à Châteauroux (Indre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Indre
Groupe
Légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Indre
Groupe
Légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Indre
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Indre
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Indre
Groupe
Gauche modérée
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Indre
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Fils du député Jean-Claude Charlemagne, député de 1831 à 1842, représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, né à Châteauroux (Indre) le 4 septembre 1795, mort à Châteauroux le 4 février 1872, il entra dans la magistrature, fut successivement substitut, puis procureur du roi près le tribunal de Châteauroux de 1819 à 1837, époque à laquelle il donna sa démission.

Elu, le 5 juillet 1831, député du 4e collège électoral de l'Indre (Le Blanc), par 112 voix sur 192 votants et 240 inscrits, contre M. Fombelle (du Blanc), 79 voix. Il siégea dans l'opposition légitimiste, et fut réélu le 21 juin 1834, par 108 voix sur 171 votants et 246 inscrits, contre M. Michel (40 voix). Ayant donné sa démission de procureur du roi en 1837 pour conserver toute son indépendance, il se présenta, aux élections du 4 novembre de cette année, dans le 1er collège électoral (Châteauroux), et fut élu par 203 voix sur 445 votants et 490 inscrits, et réélu, le 2 mars 1839, dans le même collège. Il modifia dans ces dernières législatures son attitude politique, et passa de l'opposition légitimiste à l'opposition de gauche. Il prit quelquefois la parole, et M. de Cormenin le cite parmi les orateurs de la gauche constitutionnelle.

Les élections de 1842 le remplacèrent par M. Muret de Bort, sa santé ne lui permettant plus d'habiter Paris. Nommé, à la révolution de 1848, sous-commissaire du gouvernement provisoire à Issoudun, il fut, le 23 avril, élu représentant de l'Indre à l'Assemblée constituante, le 1er sur 7, par 55,214 voix sur 60,569 votants et 71,004 inscrits. Il siégea à la gauche modérée, et vota:

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- contre la proposition Proudhon,
- pour les poursuites contre Louis Blanc,
- contre les poursuites contre Caussidière,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,
- contre la suppression de l'impôt du sel,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute cour,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre la demande d'accusation contre le président et ses ministres,
- pour l'abolition de l'impôt des boissons.

Elu, le 13 mai 1849, représentant de l'Indre à la Législative, le 1er sur 5, par 27,073 voix sur 50,138 votants et 73,546 inscrits, il prit place au centre droit, vota avec la majorité, et se montra favorable au coup d'Etat de décembre. Aussi, après la dissolution de l'Assemblée, fut-il appelé au Conseil d'Etat, section des finances (25 janvier 1852); il fut retraité comme tel le 10 octobre 1860. Il a été fait Commandeur de la Légion d'honneur le 18 janvier 1860.

Date de mise à jour: juillet 2013