Véridique Najean

1795 - 1874

Informations générales
  • Né le 2 janvier 1795 à Neufchâteau (Vosges - France)
  • Décédé le 24 mai 1874 à Neufchâteau (Vosges - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Vosges
Groupe
Républicain modéré

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Mouzon-Meuse (Vosges) le 2 janvier 1795, mort à Neufchâteau (Vosges) le 21 mai 1874, il entra dans l'armée en 1812, et fit la campagne de Saxe comme sous-lieutenant dans la garde impériale; il était lieutenant au 1er régiment de la garde à Waterloo où il fut blessé.

Mis en demi-solde à la seconde Restauration, il dut s'expatrier en raison de ses opinions bonapartistes, rentra en France peu après (1817), étudia le droit, se fit recevoir avocat, et prit place au barreau de Neufchâteau, où il devint chef de l'opposition libérale.

Partisan de la révolution de 1830, puis adversaire du gouvernement de Louis-Philippe, il fut bâtonnier de l'ordre des avocats, conseiller municipal de Neufchâteau, conseiller d'arrondissement, membre de l'administration de la caisse d'épargne et commandant de la garde nationale. Candidat à la députation aux élections du 1er août 1846, dans le 3e collège des Vosges (Neufchâteau), il échoua avec 125 voix contre 156 à l'élu, M. Costé, député sortant.

A la révolution de 1848, le gouvernement provisoire le nomma, commissaire du gouvernement dans l'arrondissement de Neufchâteau. Il fut élu, le 23 avril suivant, représentant des Vosges à l'Assemblée constituante, le 6e sur 11, par 61,941 voix (85,950 votants, 106,755 inscrits); fit partie du comité de la justice, et vota:

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la Proposition Rateau,
- contre l'interdiction des clubs,
- contre l'expédition de Rome,
- contre la demande de mise en accusation du président et des ministres.

Après le 10 décembre 1848, il fit de l'opposition à la politique de l'Elysée, ne fut point réélu à la Législative, et reprit ses fonctions d'avocat à Neufchâteau.

Date de mise à jour: mars 2016