François, Hilaire, Alexis, Adolphe Frichon Duvignaud de Vorys

1800 - 1885

Informations générales
  • Né le 15 août 1800 à Magnac-laval (Haute-Vienne - France)
  • Décédé le 7 janvier 1885 à Chitray (Indre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Haute-Vienne
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Haute-Vienne
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848 et en 1849, né à Magnac-Laval (Haute-Vienne) le 15 août 1800, fils d'un volontaire des guerres de la République, il se fit inscrire au barreau de Limoges en 1824, devint membre du conseil de l'ordre après 1830 et bâtonnier en 1845.

Le 23 avril 1848, il fut élu représentant de la Haute-Vienne à l'Assemblée constituante, le 4e sur 8, par 36,815 voix sur 61,130 votants et 82,272 inscrits. Il contribua à rétablir l'ordre à Limoges, lors des troubles qui éclatèrent le jour même des élections. Il siégea à gauche, fit partie du comité de l'intérieur, prit souvent la parole sur les questions d'administration, fut membre d'un certain nombre de commissions, et fut notamment rapporteur du projet de réorganisation de l'assistance publique à Paris (22 décembre 1848). Il vota:

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- contre les poursuites contre Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- pour l'impôt proportionnel,
- pour l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la constitution.

Réélu à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, le 3e sur 7, par 36,114 voix sur 57,464 votants et 81,891 inscrits, il prit place dans la minorité républicaine, vota contre la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, contre l'expédition de Rome, contre la restriction du suffrage universel (loi du 31 mai 1850), et combattit la politique de l'Elysée. Au coup d'Etat du 2 décembre 1851, il se mêla aux essais de résistance, mais rentra bientôt dans la vie privée, et renonça au barreau pour s'occuper d'agriculture dans ses propriétés de l'Indre.