Guy, Henri, Modeste de Fontaine

1797 - 1862

Informations générales
  • Né le 17 mars 1797 à La châtaigneraie (Vendée - France)
  • Décédé le 17 août 1862 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Vendée
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Vendée
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à la Châtaigneraie (Vendée) le 17 mars 1797, mort à Paris le 17 août 1862, il fit ses études de droit, et entra dans la magistrature sous la Restauration.

Juge au tribunal civil de Bourbon-Vendée de 1824 à 1830, il donna sa démission après la révolution de juillet, pour ne pas prêter serment à Louis-Philippe, et professa les opinions royalistes les plus nettes.

Elu, le 23 avril 1848, le 4e sur 9, par 44,915 voix (86,221 votants, 104,486 inscrits) représentant de la Vendée à l'Assemblée constituante, il siégea à la droite légitimiste, fit partie du comité de l'intérieur, et se prononça :

- pour le rétablissement du cautionnement,
- contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'amendement Grévy,
- pour la sanction de la Constitution par le peuple,
- contre le droit au travail,
- contre l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition de Rome, etc.

Par une singulière erreur, la table du Moniteur de 1848 a complètement dénaturé le nom de ce représentant, qui est appelé Guyet-Desfontaines. A la vérification des pouvoirs, on trouve Desfontaines-Guyet.

Réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à la Législative, le 4e sur 8, avec 42,593 voix (61,522 votants, 103,432 inscrits), M. G. de Fontaine vota constamment avec la majorité monarchiste, sans se rallier à la politique de L.-N. Bonaparte.

Il fut, le 29 février 1852, candidat de l'opposition légitimiste dans la 2e circonscription de la Vendée, pour les élections au Corps législatif, et obtint 3,173 voix contre 16,735 à M. Alfred Leroux, candidat officiel, élu.