Théophile, Eugène Bourbousson

1811 - 1864

Informations générales
  • Né le 6 juillet 1811 à Gigondas (Vaucluse - France)
  • Décédé le 24 septembre 1864 à Sablet (Vaucluse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Vaucluse
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Vaucluse
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, né à Gigondas (Vaucluse), le 6 juillet 1811, mort à Sablet (Vaucluse), le 27 septembre 1864, il étudia la médecine, se fit recevoir docteur et fut attaché à l'établissement des eaux thermales de Vacqueyras, près d'Orange.

Sous le règne de Louis-Philippe, il professait des opinions très libérales et fut porté par l'opposition au conseil général de Vaucluse, Le 23 avril 1848, il fut élu représentant de Vaucluse, le 6e et dernier de la liste, par 20,755 voix sur 59,634 votants. Membre du comité de l'agriculture et du crédit foncier, il fit partie de la majorité et demanda, avec Bérard (de Lot-et-Garonne), que l'élection des représentants se fît au chef-lieu de la commune. Il vota:

- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière ;
- pour le rétablissement de la contrainte par corps;
- contre l'abolition de la peine de mort;
- contre l'amendement Grévy ;
- pour la proposition Rateau ;
- pour l'interdiction des clubs;
- contre l'amnistie des transportés;
- pour l'abolition de l'impôt sur les boissons.

Réélu, le 1er sur 5, à l'Assemblée législative, par le même département, avec 32,603 voix (58,830 votants, 78,705 inscrits), il siégea à droite et s'associa à toutes les mesures répressives. Un jour que Victor Hugo était à la tribune de l'Assemblée, un membre l'interrompit avec persistance ; l'orateur s'arrêta et voulut connaître le nom de l'interrupteur :

- C'est moi, Bourbousson! fit alors en se levant le député de Vaucluse.
- Je n'espérais pas tant, répliqua Victor Hugo au milieu des rires, et il poursuivit son discours.
M. Bourbousson, au coup d'Etat, fit partie de la commission consultative. Il quitta la vie publique presque aussitôt après, et se retira dans son département, à Sablet, où il mourut.