Constant, Prudent, Casimir Allart

1796 - 1861

Informations générales
  • Né le 2 mars 1796 à Tugny (Aisne - France)
  • Décédé le 13 septembre 1861 à Amiens (Somme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 24 mars 1849
Département
Somme
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Somme
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 13 septembre 1861
Département
Somme
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant de la Somme à l'Assemblée constituante de 1848, et député de la Somme au Corps législatif de 1852 à 1861, né à Tugny (Aisne), le 2 mars 1796, fils d'Antoine Allart, laboureur, mort à Amiens (Somme), le 13 septembre 1861, il était, en février 1848, notaire à Amiens et lieutenant-colonel, depuis 1846, de la garde nationale. Par suite de la retraite du colonel, il fut investi alors du commandement en chef ; en cette qualité, dans une visite que firent les officiers de la légion aux commissaires du Gouvemement provisoire à Amiens, il prit la parole pour désapprouver toute tentative qui aurait pour objet d'établir une forme de gouvernement qui ne serait pas soumise au vote de la nation.

Lors des élections du 23 avril, il fut élu représentant du peuple à l'Assemblée constituante, le 9e sur 14, avec 112 536 voix (le procès-verbal de l'élection ne donne pas les chiffres des inscrits et des votants.) Dès les premières séances de l'Assemblée, il fit partie de la commission chargée d'examiner s'il y avait lieu de déléguer le pouvoir exécutif à des mandataires spéciaux, ou de le conserver à l'Assemblée jusqu'au vote de la Constitution.

Il vota presque toujours avec la droite, sauf dans deux circonstances : Sur la question de l'incompatibilité des fonctions (4 octobre 1848) et sur l'ordre du jour portant que Cavaignac avait bien mérité de la patrie (25 novembre).

Il se prononça :
- Le 9 août 1848, pour le rétablissement du cautionnement ;
- Le 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière ;
- Le 1er septembre, pour le rétablissement de la contrainte par corps ;
- Le 25 septembre, pour l'institution de deux Chambres ;
- Le 7 octobre, contre l'amendement Grévy sur la présidence ;
- Le 12 janvier 1849, pour la proposition Rateau.

En mars 1849, Allart, qui n'avait jamais pris part que par ses votes aux travaux parlementaires, donna sa démission de représentant pour se consacrer exclusivement à sa profession. Cependant, au lendemain du coup d'Etat, il accepta du prince-président, dont il avait, à l'Assemblée, soutenu la politique, les fonctions de maire de la ville d'Amiens. Il eut seul, pendant huit jours, le fardeau de l'administration communale, n'ayant pu, avant ce délai, former une administration complète.

Le 29 février 1852, la première circonscription de la Somme l'envoya au Corps législatif par 16 264 voix sur 33 881 inscrits et 17 597 votants ; son concurrent, M. Rabouille, candidat de l'opposition, n'obtint que 196 voix.

La même circonscription le renomma, le 22 juin 1857, par 22 370 voix sur 44 009 inscrits et 31 087 votants, contre M. Porion, libéral, qui eut 8 236 voix. Il s'associa à tous les votes agréables au gouvernement impérial.

Allart était, depuis 1852, conseiller général de la Somme ; il devint aussi président de la chambre des notaires de son arrondissement. Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1854, il a été élevé au grade d'officier le 14 juillet 1860.

Date de mise à jour: octobre 2015