Charles Ganilh

1758 - 1836

Informations générales
  • Né le 6 janvier 1758 à Allanche ( - Généralité de Riom France)
  • Décédé le 4 mai 1836 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Cantal
Groupe
Opposition
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 17 juillet 1819
Département
Cantal
Groupe
Opposition
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 11 septembre 1819 au 9 mai 1823
Département
Cantal
Groupe
Opposition

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre du Tribunat et député de 1815 à 1823, né à Allanche (Généralité de Riom) le 6 janvier 1758, mort à Paris (Seine) le 4 mai 1836, il était avocat au parlement de Paris avant la Révolution, et, en 1789, l'un des sept membres du comité de sûreté siégeant à l'Hôtel-de-Ville. Ce comité le délégua pour aller à Versailles informer l'Assemblée constituante de l'émotion qui régnait à Paris le 14 juillet 1789. La mission de Ganilh fut favorablement accueillie, et, dès le lendemain, des députés se transportèrent à Paris.

Emprisonné sous la Terreur, Ganilh ne fut mis en liberté qu'au 9 thermidor. Le 4 nivôse an VIII, il fut nommé membre du Tribunat, où il parla sur les questions d'organisation judiciaire, et vota contre les mesures financières proposées par le pouvoir. Son opposition le fit exclure de l'assemblée à l'épuration de 1802.

Elu député par le collège de département du Cantal, le 22 août 1815, avec 102 voix sur 184 votants et 227 inscrits, il fut réélu, le 4 octobre 1816, par 92 voix sur 111 votants et 214 inscrits, et, le 11 septembre 1819, par 339 voix sur 563 votants et 830 inscrits ; il fut admis chaque fois, quoique peu en règle avec le cens exigé par la loi, vota constamment avec l'opposition, fut membre de la commission du budget en 1816, puis de 1818 à 1819, rapporteur du projet de loi sur l'année financière et (juin 1820) rapporteur de la commission des recettes. Dans ses lettres, M. de Villèle l'appelle : « Ce brouillon de M. Ganilh. »

Il quitta la vie politique en 1823, et mourut subitement et presque dans la misère.

M. Ganilh a publié un certain nombre de travaux d'économie politique, notamment :
- un Essai sur le revenu public des peuples de l'Antiquité, du Moyen Âge et des siècles modernes ;
- un Système d'économie politique dans lequel se trouve cette phrase, destinée à combattre la doctrine malthusienne : « La production des subsistances se proportionne à la demande et aux moyens de la payer » ;
- Considérations sur la situation financière de la France en 1816.
- Des droits constitutionnels de la Chambre des députés ;
- Dictionnaire analytique d'économie politique (1826), etc.

Date de mise à jour : avril 2015