Pierre, Jean, Honorat Lainé

1796 - 1875

Informations générales
  • Né le 4 décembre 1796 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 23 décembre 1875 à Saucats (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Gironde
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849, né à Bordeaux (Gironde) le 4 décembre 1796, mort à Saucats (Gironde) le 23 décembre 1875, neveu du vicomte Joseph-Louis-Joachim Lainé (V. ce nom) et du célèbre chanteur Etienne Lainé (1752-1822) d'une famille originaire de Saint-Domingue, fixée à Bordeaux depuis plus de 150 ans, il entra à l'Ecole navale à seize ans, en sortit comme élève de marine, devint aspirant en 1814, et se signala en 1816 dans l'incendie de Smyrne par sa présence d'esprit et son courage.

Enseigne en 1817 et lieutenant de vaisseau en 1821, il fit en cette dernière qualité la campagne des côtes d'Espagne et devint successivement capitaine de frégate (1826) et capitaine de vaisseau (1831). Monté sur la frégate la Gloire, il gagna au combat de Saint-Jean-d'Ulloa le grade de contre-amiral auquel il fut élevé le 30 avril 1840. Commandant supérieur de la marine à Alger (1841), préfet maritime de Cherbourg (1842), il commanda, de 1843 à 1846, la station navale du Brésil et de la Plata, et fut promu vice-amiral en 1847.

Aux élections du 13 mai 1849 pour l'Assemblée législative, les conservateurs de la Gironde l'élurent, le 3e sur 13, par 73,444 voix (125,001 votants, 179,16 inscrits) représentant de ce département. Il siégea dans les rangs de la droite, appuya toutes les mesures répressives contre la presse, le droit de réunion, etc., et fit partie des commissions relatives aux affaires coloniales et maritimes.

Après le coup d'Etat, M. Lainé fut nommé membre du conseil d'amirauté. Il rentra alors dans la vie privée, se retira dans son domaine de Laguloup, près de Saucats, et refusa, en 1854, le commandement de l'escadre de la mer Noire que lui offrait son ami, M. Ducos, ministre de la Marine. Grand officier de la Légion d'honneur du 29 décembre 1849. La ville de Bordeaux a donné son nom à l'une de ses places.