Charles, François de Trinquelague

1747 - 1837

Informations générales
  • Né le 29 décembre 1747 à Nîmes ( - Généralité de Montpellier - France)
  • Décédé le 21 août 1837 à Montpellier (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Gard
Groupe
Droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 16 mai 1818
Département
Gard
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1818, né à Nîmes (Généralité de Montpellier, France) le 29 décembre 1747« de Monsieur Jean-François Trinquelague, avocat et de demoiselle Jeanne Cornut », mort à Montpellier (Hérault) le 21 août 1837, avocat à Nîmes, il devint syndic à Uzès en 1781, puis, à la Révolution, maire et président du district de cette dernière ville. Pour éviter les responsabilités et les poursuites, il donna sa démission au début de la Terreur, et ne reprit sa place au barreau qu'après le 9 thermidor.

Sous l'empire, il devint premier avocat général à la cour de Nîmes, se rallia avec enthousiasme aux Bourbons, fut élu, le 22 août 1815, député du grand collège du Gard, par 70 voix (139 votants, 262 inscrits), et fut réélu, le 4 octobre 1816, par 119 voix (191 votants, 305 inscrits).

En 1815, il siégea dans la majorité de la Chambre introuvable, approuva la loi contre les cris et les écrits séditieux, et appuya, en comité, la motion de M. Duplessis de Grenédan sur le rétablissement du gibet : « Dans les temps où nous sommes, dit-il, il faut frapper rapidement. Une pareille répression est difficile avec la guillotine, instrument compliqué, d'un volume énorme et difficile à transporter. L'ancien mode n'offre aucun de ces inconvénients. Où ne trouve-t-on pas un morceau de ficelle, chacun en porte dans sa poche, et partout il existe un clou, une poutre ou une branche d'arbre où l'on peut l'attacher. » Il proposa une aggravation à la loi d'amnistie, trouva insuffisante la loi électorale, parla sur le recrutement, et appuya la suppression de l'impôt sur les huiles.

En témoignage de satisfaction, il reçut de Louis XVIII, en janvier 1816, des lettres de noblesse, puis fut successivement nommé procureur général à la cour royale de Pau (2 mars 1816), conseiller d'Etat en service extraordinaire (8 mai 1816), sous-secrétaire d'Etat au ministère de la Justice, (9 mai 1816), conseiller d'Etat en service extraordinaire (19 janvier 1817), et conseiller à la cour de cassation (19 avril suivant).

De la série sortante en 1818, il se consacra à ses fonctions judiciaires et devint premier président à la cour de Montpellier. Fait chevalier de la Légion d'honneur le 30 avril 1821, il fut promu au grade d'officier le 22 mai 1825.

Date de mise à jour: février 2015