Lucien, Eugène, René Camus

1876 - 1947

Informations générales
  • Né le 8 juillet 1876 à Gurgy-le-chateau (Côte-d'Or - France)
  • Décédé le 12 avril 1947 à Etampes (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Parti Camille Pelletan

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 8 juillet 1876 à Gurgy-le-Château (Côte-d'Or), mort le 12 avril 1947 à Etampes (Seine-et-Oise).

Député de Seine-et-Oise de 1936 à 1942.

Ses études médicales terminées, Lucien Camus installa son cabinet à Gerbeviller (Meurthe-et-Moselle) où l'attachaient à ce moment des liens familiaux.

Les soins éclairés qu'il apportait à ses malades lui valurent bientôt une popularité qu'il mit à profit pour se lancer dans la politique dont il avait le goût. Et c'est ainsi qu'à 26 ans, il se fit élire maire de Gerbeviller. Il le resta pendant sept ans, de 1912 à 1919. Il entra au Conseil général de Meurthe-et-Moselle la même année pour y siéger également jusqu'en 1919.

Les vicissitudes de l'art médical et de nouvelles considérations familiales l'amenèrent alors à quitter la Meurthe-et-Moselle pour la Seine-et-Oise. Il se fixa à Etampes où il bénéficia de la même faveur populaire. Il en devint maire le 5 mai 1929.

Membre de la Caisse de crédit aux départements et aux communes, il fit acte de candidature aux élections générales législatives des 26 avril et 3 mai 1936, sous le patronage du parti Camille-Pelletan.

Il déclarait dans sa profession de foi : « Notre pays ne veut plus de ces théoriciens qui ne sortent de l'ombre que juste le temps de se faire élire, puis disparaissent pour ne plus s'occuper que de leurs « affaires » personnelles. Ce qu'il faut, ce sont des administrateurs éprouvés, et comme administrateur, j'ai su faire mes preuves » « J'entends rester l'homme modeste que je suis ; éloigné des prébendes et des honneurs, je puiserai uniquement ma récompense dans la satisfaction que j'aurai d'amener une population vers un idéal plus républicain, vers une amélioration sociale, et de faire régner enfin un peu de bien-être dans nos campagnes. »

Il fut élu député de la circonscription d'Etampes au deuxième tour de scrutin, par 5.753 voix contre 5.640 à M. Cathala, sur 11.572 votants.

Inscrit au groupe du parti Camille-Pelletan, il entra à la Commission de l'administration générale, départementale et communale, à celle de l'hygiène, à celle de la législation civile et criminelle, et à celle de la santé publique.

Son rôle fut des plus effacés ; il ne prit part à aucun débat et ne déposa ni proposition de loi, ni proposition de résolution, ni rapport.

Le 10 juillet 1940, à Vichy, il ne prit pas part au vote des pouvoirs constituants réclamés par le maréchal Pétain. Il regagna sa ville d'Etampes, où il mourut le 12 avril 1947, âgé de 71 ans.



Né le 8 juillet 1876 à Gurgy-le-Château (Côte-d'Or)
Décédé le 12 avril 1947 à Etampes (Seine-et-Oise)

Député de la Seine-et-Oise de 1936 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 856)

Après l'armistice, son cabinet d'Etampes ayant été détruit par les bombardements de 1940, Lucien Camus se réfugie à Saillat dans la Haute-Vienne.

Il y vit difficilement avec sa famille puis regagne Etampes après la Libération. Il y meurt trois ans plus tard.