Pierre Genty de Bussy

1793 - 1867

Informations générales
  • Né le 28 septembre 1793 à Choisy-le-roi ( - France)
  • Décédé le 11 février 1867 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 11 mai 1844 au 6 juillet 1846
Département
Morbihan
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Morbihan

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1844 à 1848, né à Choisy-le-Roi (Seine) le 28 septembre 1793, mort à Paris le 11 février 1867, il entra, en 1820, comme élève, dans le corps réorganisé des inspecteurs aux revues et des commissaires des guerres. Secrétaire du gouverneur des In valides, puis sous-intendant militaire adjoint aux Invalides (182s), il fit la guerre d'Espagne, fut envoyé en mission en Gréce (1828), et appelé (1829) au Conseil d'Etat en qualité de maître des requêtes.

Après la révolution de Juillet, il fut nommé sous-intendant (31 décembre 1830), décoré en 1831, intendant civil à Alger (1832), conseiller d'Etat en service extraordinaire (27 décembre 1835), intendant (1839), et chef de division au ministère de la guerre.

Il avait déjà été appelé, à plusieurs reprises, à soutenir devant les Chambres divers projets de loi, en qualité de commissaire du gouvernement, lorsqu'il fut élu, le 11 mai 1844, député du 4e collège du Morbihan, par 163 voix (304 votants), contre 139 à M. de Fournas, légitimiste, en remplacement de M. de la Bourdonnaye, décédé. Il prit rang parmi les conservateurs, vota pour l'indemnité Pritchard. et obtint sa réélection, le 1er août 1846, dans la même circonscription, avec 221 voix (427 votants, 460 inscrits), contre 200 à M. de Fournas. M. Genty de Bussy soutint constamment la politique extérieure et intérieure de Guizot et repoussa les projets de réforme électorale.

La révolution de février 1848 le rendit à la vie privée.

Commandeur de la Légion d'honneur depuis 1845, il fut admis dans la section de réserve de l'intendance militaire.

On a de lui : De l'établissement des Français dans la régence d'Alger (1835), ouvrage couronné par l'Académie des sciences.