Ferdinand, Emile, Prosper Rougier

1855 - 1936

Informations générales
  • Né le 27 juin 1855 à La mothe-saint-héray (Deux-Sèvres - France)
  • Décédé le 15 novembre 1936 à La mothe-saint-héray (Deux-Sèvres - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Deux-Sèvres
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Deux-Sèvres
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Deux-Sèvres
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 27 juin 1855 à La Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres), mort le 15 novembre 1936 à La Mothe-Saint-Héray.

Député des Deux-Sèvres de 1902à 1914.

Licencié en droit, ancien clerc de notaire, Ferdinand Rougier s'installa bientôt comme industriel-filateur de laines cardées. D'abord conseiller municipal puis maire de Salles, il devint conseiller général des Deux-Sèvres.

Il se présenta aux élections législatives des 27 avril et 11 mai 1902 dans la circonscription de Melle. Sur 23.847 inscrits et 20.918 votants, il rassembla 11.386 suffrages contre 9.293 à de La Chevrelière. En 1906, les 6 et 20 mai, il réunit 12.606 voix contre 3.679 à Nicolle et 3.387 à Condé, sur 23.743 inscrits et 19.737 votants. Aux élections des 24 avril et 8 mai 1910, sur 23.511 inscrits et 19.987 votants, il eut 10.269 voix contre 9.206 à Deschamps.

Il ne se représenta pas aux élections générales en 1914.

A la Chambre, il s'inscrivit au groupe radical. Il fut membre de diverses commissions : assurance et prévoyance sociale, commission des exécutions capitales, des économies administratives, du commerce et de l'industrie. Outre un rapport d'élection, il se signala par des propositions de résolution tendant à inviter le gouvernement à venir en aide aux victimes d'orages à Niort et à Melle. Il posa même une question écrite sur les sociétés de gymnastique et de tir.

Il mourut dans son pays natal, à La Mothe-Saint-Héray, le 25 novembre 1936, à l'âge de 81 ans.