César, Léon, Constant Bernard

1875 - 1950

Informations générales
  • Né le 12 décembre 1875 à Saint-pol-sur-ternoise (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 8 mai 1950 à Frévent (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Né à Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais) le 12 décembre 1875, mort à Frévent (Pas-de-Calais) le 8 mai 1950.

Député du Pas-de-Calais de 1919 à 1928.

Descendant par son père de matelots boulonnais et par sa mère de paysans de la Vallée de l'Authie, César Bernard fit ses études au collège de sa ville natale et entra à l'Ecole normale d'Arras. Nommé instituteur à Lens, puis à Calonne-Ricouart, son esprit social le poussa à entrer dans la lutte politique. A Lens, il avait fondé un organe socialiste et syndicaliste « Syndiquons-nous ». A Calonne-Ricouart, il devint administrateur de la fédération des coopératives ouvrières et conseiller municipal.

Elu député au scrutin de liste dans la première circonscription du Pas-de-Calais aux élections générales du 16 novembre 1919 et réélu le 11 mai 1924. il siégea au groupe socialiste.

Au cours de la première législature, il fit partie de la Commission du commerce et de l'Industrie, de la Commission d'hygiène et de la Commission de l'enseignement et des beaux-arts. Pendant sa seconde législature, il se consacra uniquement à cette dernière Commission dont il fut élu vice-président.

En 1922, il demanda à interpeller le Gouvernement sur les incidents d'Hermicourt lors de la saisie du mobilier du cheminot Courquin.

Mais il se préoccupa surtout des problèmes de l'enseignement. Auteur en 1923 d'un rapport sur la proposition de loi de M. Evrard tendant à la création d'écoles primaires nationales destinées aux enfants des bateliers, il le reprit en 1926 et intervint sur le même sujet au cours de la discussion du budget de 1928. Il rédigea également un rapport sur la proposition de loi de M. Chacun relative aux garanties d'aptitude professionnelle à exiger du personnel de l'enseignement privé (1926) et un rapport sur la proposition de loi de M. Caffort tendant à assimiler le brevet supérieur au baccalauréat pour l'obtention des licences secondaires et primaires (1927).

Aux élections générales des 22 et 29 avril 1928, le scrutin uninominal ayant été rétabli, il se présenta dans l'arrondissement de Saint-Pol, mais il fut battu au deuxième tour de scrutin par Salmon. Il essaya en vain de reconquérir un siège de député dans le même arrondissement lors des élections générales de 1932, d'une élection partielle en 1934 et des élections générales de 1936.

En mai 1925, il avait été élu conseiller municipal de Frévent et, jusqu'à la guerre, les électeurs de cette commune lui renouvelèrent leur confiance. Pendant l'occupation, il fit preuve d'une remarquable fermeté sous les bombardements, et, au lendemain de la libération en 1945 il fut réélu conseiller municipal, puis élu la même année maire de Frévent et conseiller général d'Auxi-le-Château. Jusqu'à son dernier souffle, il se dévoua à la reconstruction de Frévent, au logement des sinistrés et à la défense, au sein de l'assemblée départementale, des intérêts de son canton.

Le 2 octobre 1949, il reçut, en tant que maire, la CrQix de guerre attribuée à la ville de Frévent. En avril 1948, il avait été lui-même décoré de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur.

Il est l'auteur de contes et de pièces de théâtre pour enfants.




Né le 12 décembre 1875 à Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais)

Décédé le 8 mai 1950 à Frévent (Pas-de-Calais)

Député du Pas-de-Calais de 1919 à 1928

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 560)

L'attitude courageuse de César Bernard pendant l'Occupation lui vaut, à la Libération, de retrouver son siège de conseiller municipal de Frévent et d'accéder à la mairie de cette ville. Elu conseiller général d'Auxi-le-Château, il poursuivra l'exercice de ses deux mandats jusqu'à sa mort. Bien qu'atteint par la maladie, l'ancien député du Pas-de-Calais se dévoue sans compter pour reloger les sinistrés, reconstruire sa ville et défendre les intérêts de son canton.

Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1948, il reçoit, l'année suivante, la Croix de guerre décernée à sa commune.

Le 8 mai 1950, César Bernard succombe à une crise cardiaque consécutive à une intervention chirurgicale.