Raymond Leygues

1850 - 1929

Informations générales
  • Né le 8 avril 1850 à Saint-orens (Haute-Garonne - France)
  • Décédé le 15 juillet 1929 à Muret (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 9 mars 1890 au 14 octobre 1893
Département
Haute-Garonne
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Haute-Garonne
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Haute-Garonne
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 19 janvier 1906
Département
Haute-Garonne
Groupe
Radical-socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1906 au 1er janvier 1920

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 8 avril 1850 à Saint-Orens (Haute-Garonne), mort le 15 juillet 1929 à Muret (Haute-Garonne).

Député de la Haute-Garonne de 1890 à 1906.

Sénateur de la Haute-Garonne de 1906 à 1920.

Frère aîné d'Honoré Leygue (voir ci-dessus), Raymond Leygue fit ses études classiques dans une école préparatoire à la marine, à Paris.

Reçu capitaine au long cours, après avoir navigué comme pilotin, lieutenant, etc... pendant cinq ans, il abandonna, en 1878, la carrière maritime pour se consacrer entièrement à la politique.

Nommé conseiller municipal de Toulouse, en 1880, il fut adjoint au maire en 1882 et quitta l'assemblée communale en 1890. Il avait été nommé, en 1881, conseiller général du département de la Haute-Garonne, pour le canton de Toulouse-sud.

Elu député de la Haute-Garonne le 9 mars 1890, au second tour, par 7.055 voix, contre 4.886 à de Susini, sur 12.167 votants, il fut réélu en 1893, en 1898, en 1902 et démissionna le 19 janvier 1906.

Inscrit au groupe radical-socialiste, il fut membre des commissions des contrats de louage, de la marine, des affaires extérieures, des protectorats et des colonies, de l'administration, des cultes et de la décentralisation.

Il déposa des rapports sur des propositions et projets de loi concernant principalement le contrat de louage et les rapports des agents de chemins de fer avec les Compagnies : la réglementation de l'expédition des steamers transporteurs de passagers.

Il prit part à la discussion de divers budgets au sujet de questions se rapportant aux travaux publics ; aux finances ; aux postes et télégraphes ; à l'agriculture ; à l'instruction publique ; à la justice.

Elu sénateur de la Haute-Garonne le 8 janvier 1906, au premier tour, par 532 voix contre 262 à Camparan, sénateur sortant, sur 948 votants, il siégea au Sénat jusqu'en 1920.

Inscrit à la gauche démocratique, il déposa des rapports sur les projets de loi concernant la déclaration d'utilité publique de l'établissement dans le département de la Haute-Garonne d'un chemin de fer d'intérêt local ; les mesures à prendre pour protéger contre l'alcoolisme les ouvriers et employés occupés dans les établissements soumis au Code du travail ; la fixation à huit heures par jour de la durée du travail effectif des personnes employées sur un navire affecté à la navigation maritime.

Il mourut le 15 juillet 1929 à l'âge de 79 ans, à Muret (Haute-Garonne).