Jules, François, Edme Riché-Tirman

1815 - 1888

Informations générales
  • Né le 31 octobre 1815 à Charleville (Ardennes - France)
  • Décédé le 22 février 1888 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Ardennes
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Ardennes
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 22 mars 1860
Département
Ardennes
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849, député au Corps législatif de 1852 à 1863, né à Charleville (Ardennes) le 31 octobre 1815, mort à Paris le 23 février 1888, fils d'un propriétaire d'ardoisières, il étudia le droit et fut reçu avocat.

Inscrit au barreau de Charleville (1830), il y acquit une certaine réputation, devint conseiller général des Ardennes, et se fit élire, le 13 mai 1849, représentant de ce département à l'Assemblée législative, le 5e sur 7, par 30 736 voix (64 318 votants, 89 708 inscrits). Il siégea à droite, fut membre et rapporteur de la commission de la réforme hypothécaire, et vota :

- pour l'expédition de Rome,
- pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement,
- pour la loi restrictive du suffrage universel.

Rallié à la politique de l'Elysée après le coup d'Etat, il obtint l'appui du gouvernement comme candidat au Corps législatif, le 29 février 1852, dans la 1re circonscription des Ardennes, et fut élu député par 23 687 voix (29 910 votants, 47 282 inscrits), contre 4 359 à M. Oger-Nanquette.

M. Riché-Tirman s'associa au rétablissement de l'Empire, vota avec la majorité dynastique et parla sur la taxe des voitures, sur la mort civile, sur les ordres, sur la loi de sûreté générale (1858) dont il demanda l'application « aux coups de poignard et non aux coups d'épingle ». Il fut rapporteur du projet de loi sur l'annexion de la banlieue(1860), rapport qui le fit entrer, la même année, au conseil d'Etat, où il devint président de la section de l'intérieur, puis de la section de législation.

Il avait été réélu député, le 22 juin 1857, par 30 661 voix (32 874 votants, 45 849 inscrits), contre 1 802 à M. Garnier-Pagès.

Au Conseil d'Etat, il fut un des auteurs de la loi sur l'extension de la propriété littéraire.

Rendu à la vie privée en 1870, il fut admis à la retraite, comme président de section au conseil d'Etat, le 20 mars 1874 ; il était toujours conseiller général des Ardennes.

Commandeur de la Légion d'honneur (1867), officier de l'instruction publique.