Louis, Charles de Machault

1737 - 1820

Informations générales
  • Né le 29 décembre 1737 à Paris ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 13 juillet 1820 à Arnouville (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 7 avril 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Amiens et Ham (Type : Bailliage)
Groupe
Clergé

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Paris (Généralité de Paris) le 29 décembre 1737, mort au château d'Arnouville (Seine-et-Oise) le 13 juillet 1820, « fils de Jean-Baptiste de Machault, chevalier, garde des sceaux de France, ministre d'Etat, commandeur des ordres du roi, comte d'Arnouville en vertu des lettres patentes registrées au parlement le 11 mai 1757, et de Madame Geneviève-Louise Rouillé du Coudray », il entra dans les ordres, fut abbé de Saint-Jean d'Angely, vicaire général et archidiacre d'Annis, et fut sacré évêque in partibus d'Emopée le 15 mars 1772, et nommé coadjuteur de M. de La Mothe, évêque d'Amiens, qu'il remplaça presque aussitôt. Le 15 août 1778, il organisa à l'évêché un « Bureau de charité » pour secourir les pauvres à domicile et pour procurer du travail aux ouvriers. Il établit, dix ans plus tard, à Amiens, une assurance mutuelle contre l'incendie entre tous ses prêtres, et, en 1790, créa une caisse de secours contre les incendies pour tous ses diocésains.

Au moment des élections pour les Etats généraux, il demanda une représentation plus nombreuse et spéciale de l'épiscopat, « les évêques étant seuls juges de la foi, matière que l'on a quelquefois traitée dans ces assemblées ».

Elu, le 7 avril 1789, député du clergé du bailliage d'Amiens et Ham aux Etats généraux, il fit partie de la minorité de l'Assemblée, protesta contre la réunion des trois ordres, contre l'abolition des privilèges, contre la constitution civile du clergé, et signa les protestations générales des 12 et 15 septembre 1791.

Il émigra après la session.

En 1792, Viard l'accusa d'entretenir des relations avec certains ci-devant nobles dans le but de favoriser le retour des anciens abus.

Retiré à Paderborn (Allemagne), il adhéra par lettre au Concordat, et put rentrer en France peu de temps après. Louis XVIII le nomma chanoine de Saint-Denis (11 juillet 1818), deux ans avant sa mort.